Le référendum de l’UDC contre la loi coûteuse et mensongère sur la protection du climat a clairement abouti avec plus de 100’000 signatures. Cela montre clairement que dans la crise de l’électricité, les électrices et électeurs ne veulent pas d’une interdiction des voitures à essence et diesel, ni du démantèlement des chauffages fonctionnels au mazout et au gaz. Le 18 juin 2023, le peuple aura donc le dernier mot sur cette loi mensongère et coûteuse sur la protection du climat.
Le référendum contre la loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat a abouti avec 103’877 signatures. L’UDC se réjouit de ce succès, car cette loi est coûteuse, mensongère et dangereuse. Bien que nous ayons aujourd’hui déjà trop peu d’électricité, elle prévoit l’interdiction du mazout, du gaz, du diesel et de l’essence comme sources d’énergie. Le chauffage et la conduite automobile ne seront alors plus possibles qu’à l’électricité, impliquant une augmentation massive des besoins en électricité et des coûts ! Pourtant, l’approvisionnement en électricité à un prix abordable sera loin d’être suffisant, notamment en période hivernale.
Marcel Dettling, Conseiller national (SZ) et vice-président de l’UDC Suisse, souligne l’importance du référendum : «On a menti au peuple avec la Stratégie énergétique 2050 et on lui ment à nouveau avec la nouvelle loi sur la protection du climat. Il doit donc avoir le dernier mot et se prononcer en pleine connaissance de tous les faits». La crise énergétique en Suisse est en outre renforcée par l’immigration de masse incontrôlée.
Des coûts gargantuesques pour un « conte de fées »
Les coûts vertigineux font partie de ces faits. La transition idéologique de l’approvisionnement énergétique, déconnectée de la réalité, engendrera des coûts estimés à plusieurs centaines de milliards de francs ! Ce sont les propriétaires, les locataires, les automobilistes, les camionneurs, les motards, les familles et les commerçants qui devront payer. En bref : nous tous.
«Le succès du référendum montre que de nombreux Suisses ne croient plus au conte de fées d’un tournant énergétique sans problème et peu coûteux», déclare Michael Graber, Conseiller national (VS) et président du comité référendaire. «La politique n’a aucun plan pour sortir des énergies fossiles et du nucléaire». Dès l’hiver prochain, la situation pourrait s’aggraver de manière conséquente. Il y a tout simplement trop peu d’électricité en Europe et en Suisse. «La dangereuse nouvelle loi sur la protection du climat est également mensongère parce qu’elle fait croire qu’elle permettra de sauver le climat mondial depuis la Suisse».
Stopper l’effondrement de l’approvisionnement énergétique
Le Conseiller national Christian Imark (SO) se montre clair : «Nous devons tout faire pour produire nous-mêmes suffisamment d’électricité et réduire notre dépendance vis-à-vis de l’étranger». Tous ceux qui s’intéressent sérieusement à ce sujet le savent : les énergies renouvelables ne fournissent pas assez d’électricité en hiver.
Il souligne en outre qu’avec la nouvelle loi, le Conseil fédéral pourra édicter seul des prescriptions et des interdictions de grande portée. «Le fédéralisme sera ainsi mis à mal et la démocratie directe bafouée. Nous n’aurons tous simplement plus rien à dire !» Grâce au succès du référendum, le peuple peut désormais stopper ce dangereux glissement et empêcher l’effondrement d’un approvisionnement énergétique sûr et abordable.