La loi sur le climat est une attaque contre la Suisse
En juin, nous voterons sur la coûteuse et mensongère loi sur la protection du climat du centre-gauche. Un oui à cette dernière aurait des conséquences désastreuses pour la place industrielle suisse et pour notre prospérité.
L’automne dernier, le Conseil national et le Conseil des Etats ont bricolé la soi-disant « loi fédérale sur la protection du climat, l’innovation et le renforcement de la sécurité énergétique » en guise de contre-projet indirect à « l’initiative pour les glaciers ». L’escroquerie est perceptible rien que dans le titre ; elle n’a pas plus à voir avec les glaciers que le contre-projet indirect avec l’innovation ou le renforcement de la sécurité énergétique, bien au contraire ! Avec cette nouvelle loi, la sécurité énergétique est carrément menacée et la classe moyenne devra payer la nouvelle hausse des prix de l’énergie qui en découlera.
Une menace pour notre prospérité
Contre toute attente et malgré toutes les expériences négatives d’une politique énergétique complètement ratée, ce sont toujours les mêmes majorités de centre-gauche qui poursuivent leurs arnaques, comme depuis 12 ans. Le lobby de gauche des profiteurs de l’Etat agit en arrière-plan, étendant ses profits avec des exigences toujours plus audacieuses, mettant ainsi en danger la place industrielle suisse et notre prospérité. Le désastre a commencé lorsque ce lobby a eu accès au département de l’ancienne conseillère fédérale Doris Leuthard et a ainsi porté un coup fatal à l’énergie nucléaire, le principal pilier de l’approvisionnement énergétique de la Suisse.
Une menace pour nos capacités à se chauffer
Aujourd’hui, cette sortie est plus éloignée que jamais, car la Suisse ne peut en aucun cas se passer de presque la moitié de son approvisionnement électrique lors d’un seul mois d’hiver. La numérisation et la forte augmentation de la population font également grimper la consommation d’électricité, c’est aussi une réalité. La nouvelle loi doit maintenant ancrer « l’objectif zéro émissions net de CO2 », dont la mise en œuvre entraînera une hausse exorbitante de la consommation électrique en hiver ; les Suissesses et les Suisses seront forcés de mettre hors service leurs chauffages à mazout ou à gaz pourtant fonctionnels, un acte hautement irresponsable si l’on considère que l’approvisionnement électrique est déjà massivement menacé et que la Confédération construit des centrales à gaz (!) pour 500 millions de francs en vertu du droit d’urgence. Le nouveau ministre de l’Énergie Albert Rösti devra calculer le nombre de nouvelles centrales nucléaires nécessaires à l’application de la loi sur la consommation d’électricité.
Une menace pour les moteurs thermiques
Si la centrale nucléaire de Mühleberg n’avait pas été mise hors service à la hâte, on disposerait aujourd’hui de presque 2x plus d’électricité propre en hiver pour un dixième seulement du coût de toutes les mesures d’urgence. Tous ces faits montrent à quel point la politique énergétique suisse est aussi dangereuse qu’irréfléchie. Pour mettre en œuvre la loi sur la sur la protection du climat, la Confédération devra interdire les moteur à combustion et tous les chauffages au mazout et au gaz. Les conséquences pour le tourisme et l’économie seront également très importantes, car le trafic aérien international et l’industrie devront compenser les émissions restantes par des technologies d’émissions négatives extrêmement coûteuses et inefficaces.