Le chaos de l’asile s’est dramatiquement aggravé : les infrastructures de la Confédération, des cantons et des communes sont surchargées. Pour 2023, la Confédération prévoit jusqu’à 40’000 nouvelles demandes d’asile. Deux cantons ont déjà déclaré l’état d’urgence en matière d’asile. Entre-temps, des locataires suisses ont été mis à la rue pour faire de la place aux profiteurs de l’asile. Avec cette politique totalement erronée, la majorité de centre-gauche du Conseil fédéral et du Parlement met en danger la paix sociale dans notre pays. Face à l’urgence de la situation, le groupe UDC demande unanimement la tenue d’une session extraordinaire.
Le flot de migrants du monde entier profitant de notre système d’asile ne s’arrête pas. Rien que pour l’année en cours, la Confédération prévoit jusqu’à 40’000 nouvelles demandes d’asile et ce sans compter les plus de 70’000 Ukrainiens qui ont obtenu le statut S jusqu’à présent. Ce statut, qui ne nécessite pas de demande d’asile, est encore activé au moins jusqu’en mars 2024. La Confédération prévoit jusqu’à 36’000 nouvelles venues d’ici là.
La majorité des personnes arrivant en Suisse par la voie de l’asile ne sont toutefois pas des réfugiés. Elles sont en quête de profits, en général aux frais des contribuables suisses. Malgré le rejet de leur demande d’asile, la plupart de ces migrants peuvent rester ici avec le statut mensonger « d’admission provisoire. »
La ministre de l’Asile, Elizabeth Baume-Schneider, a totalement perdu le contrôle de la situation
Le fait que des locataires suisses soient expulsés de leur logement pour faire de la place à des profiteurs de l’asile est un véritable scandale ; ce n’est hélas toutefois que la pointe de l’iceberg. Les conséquences de la politique d’asile totalement erronée du centre-gauche se font sentir chaque jour et partout : les coûts explosent, la criminalité augmente, les services d’urgence des hôpitaux sont débordés, les coûts de la santé augmentent massivement, l’école publique est débordée face à la masse de personnes de langue étrangère à intégrer et les infrastructures sont saturées de toutes parts. Les cantons de Lucerne et d’Argovie ont déjà déclaré l’état d’urgence parce que les centres d’accueil sont engorgés par les migrants du monde entier. Tout cela montre clairement que la conseillère fédérale socialiste Elizabeth Baume-Schneider a totalement perdu le contrôle de la situation. Ce que contre quoi l’UDC a mis en garde pendant des années est hélas en train de se concrétiser aujourd’hui.
L’UDC rejette clairement cette politique de l’échec menée au détriment de la population suisse. Face à la crise de l’asile, le groupe UDC dépose des motions identiques tant au Conseil national qu’au Conseil des Etats et demande leur traitement urgent dans le cadre d’une session extraordinaire. Les motions sont les suivantes :
L’UDC demande à la Confédération d’expliquer le taux de protection élevé
De plus, le groupe UDC dépose également au Conseil des Etats la motion 22.4397 « Traitement de toutes les procédures d’asile au sens de l’article 22 LAsi dans des zones de transit », qui doit conduire à ce qu’aucune procédure d’asile ne soit plus menée en Suisse. Cette motion a déjà été déposée au Conseil national. Dans une interpellation, l’UDC demande en outre des explications sur la pratique de la Confédération en matière d’octroi d’autorisations ; comment se fait-il que la Suisse présente des taux de protection massivement supérieurs à ceux de ses voisins allemands et français ? Ainsi, 98% des demandeurs d’asile d’Erythrée, 92% des demandeurs d’asile de Somalie et 81% des demandeurs d’asile d’Irak peuvent rester en Suisse. En revanche, en Allemagne et en France, 88% et 69% des Erythréens obtiennent une décision positive en première instance. Pour les demandeurs d’asile somaliens, ce sont respectivement 68% et 32% et pour les Irakiens, 38% et 41%.
Interventions supplémentaires sur l’asile dans les parlements cantonaux
Les victimes de l’échec de la politique d’asile du centre-gauche sont les cantons et les communes. C’est pourquoi le groupe UDC élabore d’autres interventions et mesures avec les présidents des groupes parlementaires cantonaux de l’UDC. La séance avec les présidents des groupes parlementaires cantonaux aura lieu à la suite de la séance du groupe parlementaire fédéral UDC.