Les réglementations chicanières concernant le bruit routier, décidées par le centre-gauche, constituent une nouvelle attaque frontale contre le bon sens et la liberté des citoyens.
La procédure de consultation pour la mise en œuvre d’une motion de la commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie (CEATE) au sujet du bruit routier a eu lieu. Les propositions de modifications de la loi sur la circulation routière et des ordonnances laissent sans voix.
Le Parlement cède face à une pression médiatique et émotionnelle
Il ne s’agit aucunement ici d’approuver le bruit routier ou de l’encourager. Il faut toutefois considérer que la motion de la CEATE a été approuvée dans un contexte de campagne médiatique contre certains automobilistes au comportement inapproprié, donc sous le coup de l’émotion. Comme souvent, le produit législatif engendré par l’émotion est une authentique catastrophe, comme l’a par exemple été la sortie du nucléaire adoptée suite à l’émotion du tsunami au Japon en 2011.
En clair, la loi, respectivement l’ordonnance sur les règles de la circulation routière, interdirait expressément tout bruit évitable avec un véhicule automobile (voiture, moto, …), en citant des exemples précis, comme par exemple le fait de laisser tourner son moteur à l’arrêt, de faire tourner son moteur à trop haut régime en roulant, d’accélérer trop fortement en courbe ou montée, d’avoir un échappement trop bruyant, etc.
Les nouvelles règlementations sanctifient les dénonciateurs et l’arbitraire
Tous ces exemples de la vie quotidienne sont autant de situations qui ouvrent la porte à l’arbitraire et à la dénonciation. Qui fixera le caractère excessif d’un bruit ? Sachant que le même bruit sera ressenti de manière totalement différente par chaque personne, la subjectivité sera totale.
Ceci d’autant qu’il ne sera, sauf exceptions, jamais possible de mesurer sur le moment le bruit puisque ces situations seront dénoncées après-coup et que seuls des témoignages pourront être recueillis. On n’imagine pas en effet truffer chaque kilomètre de route de caméras et détecteurs de bruit… Le risque de voir la société dégénérer vers un système de dénonciation généralisée est réel, puisqu’il suffira de prétendre que tel ou tel automobiliste ou motard a causé du bruit pour obliger la police à enquêter.
L’UDC s’engage fermement pour la liberté et la responsabilité individuelle
L’UDC rejette ce genre d’inflation légale qui réglemente de plus en plus chaque parcelle de nos vies. La simple application avec bon sens de l’art. 42 de la loi sur la circulation routière, qui existe déjà, suffit largement à réprimer les comportements inappropriés.