Loi sur le climat, une nouvelle attaque contre l’agriculture.
Portée par les mêmes milieux qui avaient soutenu les initiatives phytosanitaires et contre l’élevage intensif, cette loi est un nouvel affront pour l’agriculture et les acteurs du secteur alimentaire.
La Loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat et de l’innovation exige que les émissions de gaz à effet de serre soient ramenées à zéro d’ici 2050. Inévitablement cela nous conduira à l’interdiction de l’utilisation de carburants et combustibles fossiles, tels que le diesel et l’essence, l’huile et le mazout de chauffage ou le gaz.
De nombreuses entreprises actives dans l’agriculture, dans la production et dans la transformation alimentaire, utilisent des carburants fossiles quotidiennement pour leurs activités. L’obligation pour ces entreprises de réduire de 90% les émissions CO2, engendrera d’énormes conséquences économiques, conduisant à la délocalisation d’activités et entrainant des pertes d’emplois.
Augmenter encore la part d’importations ?
L’application de cette loi va accentuer l’importation de denrées alimentaires, sanctionnant lourdement les acteurs qui assurent à nos habitants des denrées alimentaires indigènes de qualité et de proximité. C’est donc l’ensemble de la population Suisse, de la fourche à la fourchette, qui va payer le prix de cette loi sur le climat.
Mieux que d’interdire les énergies fossiles, il est prioritaire de renforcer notre production énergétique. Votez NON le 18 juin.