L’UDC refuse pour des motifs fédéralistes l’introduction d’une allocation en cas d’adoption d’un enfant. La politique familiale est une des compétences clés des cantons qui disposent aujourd’hui déjà de la possibilité d’introduire des allocations en cas d’adoption. Certains d’entre eux en ont fait usage alors que d’autres n’en voient pas la nécessité. Il n’existe donc pas au niveau fédéral un besoin d’intervention par le biais législatif.
Cette révision entraîne par ailleurs une extension injustifiable des prestations sociales. Une adoption est une décision que l’on prend sous sa propre responsabilité. Celles et ceux qui s’y engagent doivent évidemment veiller à ce qu’ils puissent assumer les conséquences de leur choix en termes financiers et de garde de l’enfant.
Pour toutes ces raisons l’UDC soutient la proposition de non-entrée en matière de la minorité de la commission et refuse cette révision de loi.