Protéger la Suisse – empêcher le rattachement à l’UE : L’indépendance de la Suisse n’est pas négociable !

Je vous le dis d’emblée :

• Nous ne voulons pas
• Nous ne devons pas
• Nous ne voudrons pas

rattacher la Suisse à l’UE, ni la soumettre à un traité institutionnel !

Franz Grüter
Franz Grüter
conseiller national Eich (LU)

Nous disons NON à la reprise automatique du droit européen en Suisse.
Nous disons NON à la Cour européenne de justice qui nous dicte ce qui doit être appliqué en Suisse.
Nous disons NON aux paiements automatiques et récurrents à l’UE.
Nous disons NON au harcèlement arrogant et permanent de l’UE contre la Suisse.
Nous disons NON à la soumission de la Suisse à la bureaucratie envahissante de Bruxelles.

Nous disons OUI à l’indépendance de la Suisse.
Nous disons OUI au fédéralisme.
Nous disons OUI au modèle de réussite suisse.
Nous disons OUI à la démocratie directe.
Nous disons OUI à l’autodétermination du peuple suisse.

Souvenez-vous, le 26 mai 2021, le Conseil fédéral a décidé de ne pas signer l’accord-cadre institutionnel entre la Suisse et l’UE.
Le Conseil fédéral a remarqué à juste titre qu’il existe en Suisse une très large opposition à l’accord. Non seulement l’UDC, mais aussi de très nombreuses organisations, des syndicats et de nombreuses personnalités de l’économie sont parvenus à la conclusion qu’en reprenant automatiquement le droit et en nous soumettant à la Cour de justice européenne, nous aurions perdu le contrôle de questions centrales.

Notre parti a fêté l’abandon de l’accord-cadre en allumant des feux dans toute la Suisse. Mais à l’époque déjà, nous avions prévenu que les europhiles à Berne ne se reposeraient pas après cela. Nos feux étaient donc aussi des feux d’alarme. Et malheureusement, nous avions raison ; la classe politique et l’administration veulent toujours faire partie de l’UE.

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis a affirmé à plusieurs reprises qu’il n’y aurait pas d’accord-cadre 2.0. Et qu’a fait le Parlement fédéral ?

Après la rupture de l’accord-cadre, il a décidé, lors de la session d’automne 2021, de verser sans condition un milliard de francs à l’UE.

Aujourd’hui encore, j’entends le conseiller aux États PLR Ruedi Noser dire : « Payons maintenant ce milliard sans condition. Nous créerons ainsi de la bonne volonté auprès de l’UE et veillerons à détendre les relations entre la Suisse et l’UE. »

Bien entendu, il n’en a guère été ainsi. Si vous mettez de la viande dans la gorge d’un crocodile, il en voudra toujours plus. C’est ce qui s’est passé en novembre 2021, lorsqu’une délégation de la Commission de politique extérieure s’est rendue à Bruxelles. Elle avait espéré que l’on ferait maintenant des concessions à la Suisse.

C’est le contraire qui s’est produit. L’UE a fait savoir à la Suisse que nous étions des « pique-assiette » et a dit en substance :

  1. Nous ne négocions pas avec la Suisse sur des dossiers individuels, mais uniquement sur l’ensemble du gâteau.
  2. La Suisse doit automatiquement reprendre le droit européen.
  3. La Suisse doit accepter la Cour de justice européenne en cas de désaccord.
  4. La Suisse doit effectuer des paiements récurrents à l’UE. Et tant que nous n’accepterons pas tous ces points, Bruxelles n’arrêterait pas non plus les actions punitives contre la Suisse.

On parle ici des éléments suivants :

  • Pas de reconnaissance de la Bourse suisse ; il est intéressant de noter que l’UE reconnaît la Bourse de Hong Kong, qui fait pourtant partie de la Chine. Mais pas la nôtre, c’est totalement absurde !
  • Exclusion du programme de recherche Horizon
  • Exclusion du programme d’échange d’étudiants Erasmus
  • Expulsion de la plate-forme d’échange d’électricité, ce bien que la Suisse ait pu éviter par trois fois un black-out l’hiver dernier à l’Allemagne en fournissant directement de l’électricité au Bade-Wurtemberg.

Chers délégués, soyons clairs : les tracasseries et les abstractions de l’UE, aussi pénibles soient-elles, ne justifieront jamais que nous renoncions pour autant à notre indépendance, à notre souveraineté et à notre démocratie directe.

C’est pourtant ce que veut faire le Conseil fédéral : Après des mois d’entretiens exploratoires, il veut lancer de nouvelles négociations avec l’UE dans les mois à venir. L’ancienne négociatrice, Livia Leu, a quitté ses fonctions. C’est désormais le diplomate Alexander Fasel qui gère le dossier, un europhile bien assumé. Bien que le conseiller fédéral Cassis ait toujours affirmé clairement qu’il n’y aurait pas d’accord-cadre 2.0, on continue de travailler, en coulisses, à un rattachement à l’UE.

Pendant ce temps, le débat public s’oriente vers des sujets secondaires : aides d’Etat, lignes directrices de l’Union sur les droits des citoyens, protection des salaires. Le Conseil fédéral évoque des « points de clarification » avec l’UE.

Mais il ne s’agit pas de « points de clarification » avec l’UE, Mesdames et Messieurs. Il s’agit des lignes rouges : Que la Suisse perde son autodétermination et devienne une colonie juridique de l’UE.

Il est édifiant de voir comment les partisans de l’UE ne cessent d’inventer de nouveaux noms : « accord-cadre », « accord institutionnel », « garantie des accords bilatéraux », « accords bilatéraux lll », etc. et maintenant on parle des « accords sectoriels ». Cela montre la malhonnêteté du débat. Quel que soit le titre que l’on donne à cet accord : Il s’agit d’une adhésion rampante à l’UE.

Les points insoutenables pour la Suisse restent inchangés :

  • Transfert dynamique de droits
  • Règlement des litiges par la Cour de justice européenne
  • Et désormais même des paiements récurrents à l’UE.

Il n’y a pas non plus d’argument économique pour cette soumission à Bruxelles. En 2022, le volume des échanges commerciaux de la Suisse avec l’UE s’élevait à 298.77 milliards de francs. La Suisse a de son côté acheté pour 23.36 milliards d’euros. La Suisse a acheté à l’UE plus que l’UE ne nous a acheté.

De même, la Suisse a construit une nouvelle transversale ferroviaire alpine pour 23 milliards. Pas pour nous. L’UE a besoin de cette NLFA. Nous avons même dû payer les Allemands et les Italiens pour qu’ils aménagent leurs voies ferrées afin de les raccorder à la NLFA, ce qui n’est toujours pas terminé.

Juste une petite remarque en passant : lors de la construction du premier tunnel ferroviaire du Gothard en 1882, l’Italie et l’Allemagne avaient largement cofinancé la construction. Aujourd’hui, ce sont les contribuables suisses qui financent la NLFA et qui doivent ensuite se laisser insulter et traiter de « pique-assiette ».

Chers délégués, j’en arrive à la conclusion que la joie a été de courte durée. Une fois de plus, Berne s’apprête à rattacher la Suisse à l’UE et à la vendre. Ce dossier nous occupera massivement au cours de la prochaine législature. Et je peux vous assurer qu’en fin de compte, nous ne pourrons mettre tout cela à terre que par une votation populaire, car la classe politique tente à nouveau de soumettre la Suisse à l’UE.

Notre parti est ici plus que jamais appelé à s’opposer à ce bradage de la Suisse. C’est pourquoi je le dis clairement :

L’indépendance et l’autonomie de la Suisse ne sont pas négociables !

Soyons prêts pour le prochain grand combat afin d’assurer l’autodétermination de la Suisse.

Franz Grüter
Franz Grüter
conseiller national Eich (LU)
 
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