Communiqué de presse

Non au traité de soumission avec l’UE – Le comité directeur de l’UDC Suisse adopte une résolution pour défendre notre liberté et nos droits populaires

Lors de sa réunion à Altdorf (UR), le comité directeur de l’UDC Suisse a évalué le nouveau mandat de négociation du Conseil fédéral avec l’UE : Le Conseil fédéral veut toujours faire de la Suisse une colonie de l’UE. Un tel traité de soumission équivaut à une tentative de putsch contre le souverain ; les Suissesses et les Suisses n’auraient ainsi plus rien à dire dans leur propre pays. Le comité directeur du parti demande au Conseil fédéral de créer des conditions claires vis-à-vis de l’UE et a adopté une résolution en ce sens à l’attention de l’assemblée des délégués qui se tiendra demain à Bürglen (UR). Pour les votations du 3 mars 2024, le comité du parti recommande aux délégués de voter non à l’initiative pour une 13e rente AVS et oui à l’initiative sur les rentes. En outre, le comité du parti a élu à l’unanimité Henrique Schneider comme nouveau secrétaire général de l’UDC Suisse.

Le mandat de négociation de l’UE adopté par le Conseil fédéral le 15 décembre est malhonnête. Il tente de faire avaler des couleuvres au people en utilisant toujours de nouveaux mots : Qu’il s’agisse d’un accord institutionnel (AIP), d’un accord-cadre ou, plus récemment, d’une « approche globale », le Conseil fédéral veut toujours rattacher la Suisse à l’UE. Concrètement, la Suisse devrait reprendre automatiquement le droit européen et accepter des juges étrangers avec la Cour de justice européenne.

Un tel traité de soumission serait contraire à notre Constitution et violerait de manière flagrante les valeurs fondamentales de la Confédération suisse. L’accord visé par le Conseil fédéral fait fi de l’indépendance de notre pays, des droits démocratiques du peuple suisse, de la neutralité et du fédéralisme. En bref : un tel traité mettrait en danger les intérêts du peuple suisse, de l’économie suisse et donc la prospérité de notre pays. De plus, nous, les Suisses, n’aurions plus rien à dire dans notre propre pays. De plus, un tel traité sonnerait le glas de la voie bilatérale.

Lors de sa réunion à Altdorf, le comité de l’UDC Suisse a adopté à l’unanimité une résolution en ce sens à l’attention de l’assemblée des délégués qui se tiendra demain à Bürglen (UR).

Feu vert pour l’initiative sur la protection des frontières
Le comité du parti s’est prononcé à l’unanimité en faveur du lancement d’une initiative pour la protection des frontières et a donné son feu vert à la commission de direction du parti pour la soumettre ultérieurement à l’assemblée des délégués pour décision. Les principaux objectifs de l’initiative sont les suivants :

  • les personnes qui entrent en Suisse par un pays tiers sûr, pour déposer une demande d’asile en Suisse ne se voient pas accorder l’entrée et l’asile.
  • Pas de réattribution du statut de séjour « étranger admis à titre provisoire » (= demandeur d’asile dont la demande d’asile a été rejetée).
  • Un contingent annuel d’octroi de l’asile est fixé de 5 000 personnes au maximum est fixé (conformément à l’art. 121a, al. 2, de la Constitution fédérale).
  • Les personnes entrant en Suisse sont systématiquement contrôlées. L’entrée n’est accordée qu’en présence d’un titre de séjour valable ou d’une autre autorisation d’entrée.

Les chiffres de l’asile sont toujours trop élevés : en 2023, 30’000 demandeurs d’asile sont à nouveau arrivés en Suisse – sans compter les Ukrainiens au statut S. La plupart d’entre eux ne sont pas des réfugiés au sens de la loi, mais des migrants en quête de profits. A cela s’ajoutent les entrées illégales : plus de 100’000 personnes au cours des deux dernières années. En réalité, le chiffre devrait être bien plus élevé ; nos frontières sont ouvertes comme des portes de grange.

Conséquence de cette politique irresponsable : les coûts et la criminalité explosent. En 2021, la Confédération dépensait encore 1.5 milliard de francs pour le domaine de l’asile. En 2023, c’était 4 milliards, soit plus que pour l’agriculture. Cela représente 450 francs d’impôts par habitant et par an ou 1´800 francs d’impôts pour une famille de quatre personnes. A cela s’ajoutent les coûts pour les communes et les cantons. De plus, il ne se passe pratiquement plus un jour sans qu’il y ait des actes de violence et des délits sexuels, des cambriolages et des vols.

Le président du groupe parlementaire Thomas Aeschi, qui a présenté l’initiative populaire prévue devant le comité directeur du parti, est confiant dans le fait que la sécurisation des frontières pourrait être financée malgré la situation financière désastreuse : « Une fraction des 4 milliards de francs que la Confédération dépense actuellement pour le domaine de l’asile permettrait de financer des contrôles systématiques et d’économiser en même temps massivement de l’argent dans le domaine de l’asile », a déclaré Aeschi. En effet, le contrôle systématique des frontières permettrait de réduire considérablement le nombre de migrants en quête d’asile arrivant en Suisse.

Un non clair à la 13e rente AVS
Le comité du parti recommande clairement aux délégués de l’UDC Suisse de voter non à l’initiative populaire « Pour une meilleure vieillesse (Initiative pour une 13e rente AVS) », par 53 voix contre, 3 voix pour et une abstention. Le comité recommande aux délégués d’accepter l’initiative populaire « Pour une prévoyance vieillesse sûre et durable (initiative sur les rentes) » par 31 voix pour, 24 voix contre et une abstention.

Le comité de l’UDC Suisse a élu à l’unanimité Henrique Schneider au poste de secrétaire général de l’UDC Suisse.

A l’issue de la séance, le comité du parti et les élus ont rencontré la population locale à l’arsenal d’Altdorf pour un échange décontracté lors d’un UDC proche de vous.

Lisez la résolution ici

 
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