L’UDC condamne fermement les aventures à l’étranger des entreprises publiques suisses. Les entreprises bénéficiant d’une garantie d’Etat de fait ne doivent pas risquer l’argent des contribuables. Si la direction fait preuve de négligence, le Conseil fédéral doit engager une action en responsabilité contre le conseil d’administration et la direction.
Swisscom rachète Vodafone Italia. Manifestement, l’entreprise publique suisse de télécommunications n’a rien appris de son passé. Le spectre de la faillite l’a déjà rattrapée plusieurs fois à l’étranger ; Swisscom, soutenue par l’Etat suisse et donc par les contribuables suisses, a déjà perdu des milliards en Allemagne, en Hongrie et en Malaisie. Même en Italie, Swisscom a déjà perdu de l’argent. Vouloir s’engager à nouveau à l’étranger est totalement irresponsable !
En 2005 déjà, Swisscom avait l’intention de reprendre l’entreprise irlandaise Eircom. Ce n’est que lorsque le Conseil fédéral – représentant l’actionnaire majoritaire qu’est la Confédération – a menacé le conseil d’administration de Swisscom d’une action en responsabilité que Swisscom s’est retirée de l’affaire. En 2011, Eircom a demandé l’ouverture d’une procédure d’insolvabilité en raison d’une dette de 4 milliards d’euros.
L’UDC demande au Conseil fédéral de prendre les mesures suivantes :
L’UDC s’engage pour des entreprises publiques responsables qui remplissent leur mission principale et fournissent à la population suisse un service de qualité, sûr et avantageux.