Loi sur l’électricité : le 9 juin, non à un détour coûteux

Les installations solaires et éoliennes produisent un courant vagabond coûteux. Pour un approvisionnement en électricité sûr, respectueux de l’environnement et abordable, il faut de nouvelles centrales nucléaires.

Michael Graber
Michael Graber
conseiller national Brig (VS)

Le 9 juin, nous voterons sur la loi sur l’électricité. L’UDC suisse a décidé de dire non, le conseiller fédéral Albert Rösti fait campagne pour le oui. L’UDC est-elle donc divisée ? Non. Tous les membres du parti veulent la même chose : de l’électricité disponible à tout moment, bon marché et respectueuse de l’environnement et nous n’atteindrons cet objectif qu’avec l’énergie nucléaire. La seule petite différence réside dans le fait de savoir si nous voulons aller directement vers cet objectif ou si nous voulons faire un détour supplémentaire avec le développement des énergies renouvelables, ce qui entraînerait des coûts supplémentaires.

J’avais alors soutenu la loi dans le cadre d’un compromis, car l’énergie hydraulique, avec 16 projets d’extension, faisait partie du projet. Or, les associations environnementales torpillent justement les deux projets les plus importants : Le barrage du Trift dans le canton de Berne est combattu juridiquement par AquaViva et l’association du Grimsel, et la Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage a annoncé son opposition au projet du Gornerli au-dessus de Zermatt. Le compromis n’est donc plus de mise.

Pour assurer la sécurité de l’approvisionnement en électricité, nous avons besoin d’énergie en ruban, c’est-à-dire d’énergie hydraulique et nucléaire. Le solaire et l’éolien, en revanche, dépendent des conditions météorologiques et produisent de l’électricité volatile, ce qui est insuffisant pour garantir l’approvisionnement en électricité. Alors pourquoi devrions-nous défigurer le paysage avec des parcs solaires et éoliens ?

Que gagnerait-on à voter non le 9 juin ? Nous pourrions ainsi nous attaquer directement au développement de l’énergie nucléaire. De plus, nous pourrions placer les projets hydroélectriques mentionnés dans un projet séparé et les mettre en œuvre le plus rapidement possible.

Mais encore une fois, nous devons lever l’interdiction de construire de nouvelles centrales nucléaires le plus rapidement possible, car ces centrales produisent de l’électricité de manière fiable et continue, même la nuit, en hiver et quand il n’y a pas de vent. Elles ne produisent pas de CO2 lorsqu’elles sont en service et nous épargnent l’extension coûteuse du réseau, rendue nécessaire par les nombreuses installations éoliennes et solaires.

Cela doit être notre voie directe. La loi sur l’électricité du 9 juin n’est pas une solution, mais un détour extrêmement coûteux que les ménages devraient payer avec des factures d’électricité beaucoup plus chères. C’est pourquoi nous disons clairement NON à cette loi sur l’électricité, coûteuse et inutile.

Michael Graber
Michael Graber
conseiller national Brig (VS)
 
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