Désastre de l’immigration : reprenons le contrôle de notre pays !

Pascal Schmid
Pascal Schmid
conseiller national Weinfelden (CH) (TG)

Monsieur le président du parti,
Monsieur le Conseiller fédéral,
Chères et chers délégués,
Chers sympathisants et invités,

Il y a 20 ans, le Conseil fédéral avait promis qu’avec les accords bilatéraux, 5’000 personnes, 10’000 au maximum, viendraient en Suisse chaque année. A l’époque, nous avions également environ 10’000 demandes d’asile par an.

Qu’en est-il aujourd’hui ? L’année dernière, environ 105’000 personnes sont arrivées en Suisse par le biais de l’immigration ordinaire, principalement via la libre circulation des personnes avec l’UE. Ce sont des chiffres nets ; en chiffres bruts, il s’agit même d’environ 181’000 nouveaux immigrants. Environ 55’000 personnes sont arrivées en Suisse par la voie de l’asile, dont 25’000 d’Ukraine avec le statut de protection S. L’immigration totale s’est donc élevée à 160’000 personnes, soit l’équivalent de 2x la ville de Saint-Gall ou 2x le canton de Schaffhouse. L’avant-dernière année, 180’000 personnes sont même arrivées : 100’000 par la voie de l’immigration ordinaire, 80’000 dans le domaine de l’asile.

Il y a 20 ans, le Conseil fédéral nous avait promis que 5’000 personnes, 10’000 au maximum, viendraient chaque année : Nous sommes habitués à ce que les offices fédéraux se trompent dans leurs prévisions. Mais il est presque impossible de se tromper davantage !

Les chiffres confirment ce que chacun peut constater par lui-même : l’immigration en Suisse est hors de contrôle ! Elle surcharge notre pays, nos écoles, nos infrastructures, notre nature… Notre population en paie le prix fort. Mais beaucoup de gens en principe intelligents et d’associations prétendent le contraire ; soit ils sont naïfs, soit ils font partie de ceux qui en profitent.

L’immigration n’est pas une mauvaise chose en soi : Nous avons besoin de bonnes personnes externes, de spécialistes. Mais ce qui compte, c’est qui vient et surtout, combien viennent ; autrefois, c’était nous qui décidions qui pouvait venir : ceux qui étaient utiles à la Suisse pouvaient venir. Aujourd’hui, ce n’est plus nous qui décidons, mais les immigrés : peut venir qui veut venir. Peu importe que cela profite ou non à la Suisse. Nous privilégions les immigrés mal formés issus de cultures étrangères au lieu de choisir ceux qui peuvent faire quelque chose et nous apporter quelque chose. Il est beaucoup plus difficile pour un Américain ou un Japonais hautement qualifié de venir en Suisse que pour un Erythréen analphabète. Il en résulte une pénurie de main-d’œuvre qualifiée qui s’éternise et ce, alors qu’il y a actuellement environ 220’000 personnes dans le processus de l’asile.

Les dérives se dessinaient depuis longtemps. Il n’est donc pas étonnant que le peuple ait accepté l’initiative de l’UDC sur l’immigration de masse il y a 10 ans. Mais elle est restée lettre morte, parce que les autres partis n’ont pas tenu compte de la volonté du peuple et ont refusé de la mettre en œuvre. En revanche, ils reprochent à l’UDC de vouloir gérer les problèmes de migration. Quelle absurdité ! C’est nous qui avons apporté la solution il y a 10 ans déjà. Aujourd’hui encore, nous apportons les solutions : L’initiative pour la durabilité visant à limiter l’immigration de masse a été déposée. Aujourd’hui, il s’agit de l’initiative sur la protection des frontières, et donc aussi du domaine de l’asile.

Le domaine de l’asile est la deuxième voie d’immigration vers notre pays. C’est la voie migratoire pour les non-Européens : dans les faits, c’est une libre circulation des personnes avec les régions en crise de ce monde. Le pire, c’est que la plupart de ceux qui arrivent ne sont pas des réfugiés ! Ce sont des réfugiés économiques, des faux réfugiés. Or, l’asile est destiné aux personnes qui sont persécutées dans leur pays. Ce n’est pas le cas de la plupart d’entre eux. Mais l’avez-vous déjà remarqué ? Depuis la vague migratoire de 2015, les médias ne parlent plus que de « réfugiés ». Pourquoi, selon vous ?

Les principaux pays d’origine des demandeurs d’asile sont l’Afghanistan, l’Érythrée, l’Algérie, le Maroc, la Syrie et la Turquie, ce dernier pays étant un pays du Conseil de l’Europe ! Il y a beaucoup d’hommes jeunes, beaucoup sont étrangers à la culture, 75% sont musulmans. Les problèmes d’intégration sont inévitables. Pour cela, les églises de certains cantons financent même des cours sur l’islam !

La Suisse est bien trop attractive et bien trop bienveillante. L’entrée dans notre pays est trop facile et les prestations sociales sont trop élevées. Le mot est passé.

Nos frontières sont grandes ouvertes. Schengen n’est pas un espace de sécurité, comme on nous l’avait promis. Schengen est un espace d’insécurité. Une libre circulation des personnes pour les criminels. Les frontières extérieures sont aussi trouées qu’un emmental. Les migrants en quête d’asile passent par de nombreux pays tiers sûrs pour arriver chez nous ; ils choisissent eux-mêmes le pays d’asile de leur choix. Leurs documents d’identité sont détruits par leurs soins, les expulsions sont ainsi rendues beaucoup plus difficiles. Ce qui est intéressant, c’est que les téléphones portables sont toujours avec eux mais le contrôle de ces derniers est toujours interdit chez nous ! Grâce à l’UDC toutefois, cela changera à partir d’avril 2025.

Tous ces abus du droit d’asile ne sont pas punis, mais récompensés : pratiquement tous peuvent rester ! Qu’ils soient persécutés ou non, qu’ils s’intègrent, qu’ils travaillent, qu’ils soient criminels : Tout cela n’a aucune importance ! Si leur demande d’asile est rejetée, ils sont simplement « admis à titre provisoir ». S’ils ne sont pas admis provisoirement, ils restent simplement illégaux ou entrent dans la clandestinité. Et s’ils sont criminels, ils restent également : ils vont tout au plus brièvement en prison et se remettent ensuite en liberté.

Notre État social est mis à rude épreuve ! Le taux d’aide sociale s’élève à plus de 84% pour les réfugiés reconnus qui sont autorisés à travailler ! 58% de l’aide sociale en Suisse va aux étrangers, dont la moitié dans le domaine de l’asile ! Le taux d’aide sociale chez les Africains s’élève à plus d’un tiers – chez les personnes capables de travailler, notons-le. Pour les Erythréens, ce taux atteint même deux tiers. Les coûts s’élèvent à 3.5 milliards de francs par an pour la seule Confédération. S’y ajoutent les coûts des cantons et des communes. On peut supposer qu’il s’agit encore d’un montant équivalent. Qui paie tout cela ? La population locale, celle qui travaille et qui paie des impôts ! Mais cela n’empêche pas un professeur de l’EPFZ d’exiger que nous payions encore plus d’aide sociale aux demandeurs d’asile afin qu’ils ne deviennent pas des criminels. On ne peut que secouer la tête à l’écoute d’un tel non-sens !

La criminalité liée à l’asile s’emballe ! Depuis des années, la Suisse importe de la criminalité, de la violence et des problèmes du monde entier. Berne met ainsi en péril la sécurité de notre population. Il ne se passe pas un jour sans que des délits graves soient commis ! Un homme de 88 ans a été battu à l’hôpital à Zurich, un homme de 82 ans a été cambriolé en plein jour à Rorschach, une femme de 91 ans a été agressée dans son propre appartement à Kreuzlingen… Nous assistons à une succession d’agressions au couteau : Un Afghan poignarde quelqu’un à Zurich, un Kosovar quelqu’un à Bâle. Le centre fédéral d’asile de Kreuzlingen est utilisé comme bed & breakfast pour les touristes cambrioleurs. Un demandeur d’asile armé prend en otage 15 passagers d’un train à Yverdon. Une jeune fille est agressée sexuellement par deux Algériens dans un train tôt le matin au Tessin. Une femme est violée à Bâle…

Tout cela n’est que la partie émergée de l’iceberg ! Mais au lieu de s’attaquer aux problèmes, la gauche et certains médias tentent de dissimuler les nationalités des délinquants. Réalité : L’année dernière, 522’558 délits ont été commis en Suisse, soit 14% de plus que l’année précédente ! 56% des auteurs sont des étrangers et près de la moitié sont issus du domaine de l’asile. Les Algériens, les Marocains, les Roumains, les Ukrainiens et les Afghans sont massivement surreprésentés. En revanche, les Anglais, les Suédois et les Américains passent totalement inaperçus. Les migrants demandeurs d’asile sont beaucoup plus criminels que les Suisses : ils commettent 76x plus de cambriolages de véhicules, 13x plus de vols à main armée et 6x plus de viols. Tout cela n’a pas empêché le conseiller fédéral socialiste Beat Jans d’affirmer au Conseil national que la criminalité n’est pas une question de nationalité… La majorité des demandeurs d’asile ne sont pas des criminels et c’est pour eux qu’il est là ; il serait toutefois préférable qu’il soit là pour les Suisses. L’État a un devoir d’assistance envers eux, qu’il néglige cruellement. Si la police ne vient plus à Bâle pour des vols allant jusqu’à 300 francs, c’est une capitulation de l’État de droit !

Allons-nous continuer ainsi ? Avons-nous créé un système d’asile de plusieurs milliards de francs pour cela ? Pour prendre en charge de faux réfugiés ? Pour mettre en péril notre sécurité ? Nous disons NON ! La politique migratoire de la Suisse est un échec total. Berne a perdu le contrôle. La criminalité liée à l’asile n’est plus supportable pour notre population. Les coûts ne sont plus acceptables non plus. Si nous voulons éviter d’être confrontés à des situations critiques comme dans les villes de Berlin, Paris et Stockholm, il est urgent de mettre un frein à cela !

La conseillère fédérale Baume-Schneider a fait l’autruche pendant un an. Et le conseiller fédéral Jans ? Ses annonces sonnent bien mais les pense-t-il vraiment ? Ses procédures d’asile de 24 heures sont un coup de marketing. S’agissant de l’admission provisoire, il veut ouvrir les vannes pour encore plus de regroupement familial. Le centre-gauche ne veut pas résoudre les problèmes. Trop de gens profitent de l’industrie de l’asile et de l’assistance.

Nous, à l’UDC, voulons résoudre les problèmes. Pour cela, nous devons continuer à faire pression. N’oublions pas une chose : les faits parlent pour nous. La majorité de notre population ne veut plus de ce chaos non plus. Car les personnes vivant en Suisse sont les perdantes de cette politique d’asile erronée. Vous qui vivez ici, qui travaillez ici et qui payez des impôts, c’est vous qui en payez le prix fort, avec des coûts très élevés et moins de sécurité.

Nous appelons le Conseil fédéral à agir maintenant au lieu de continuer à patauger dans le chaos et à couvrir les problèmes avec l’argent de nos d’impôts. Que faut-il faire ?

Nous devons à nouveau contrôler nos frontières ! Nous devons protéger notre pays et notre peuple ! Le conseiller fédéral Jans a déclaré que la population avait le droit de vivre en sécurité. C’est exactement cela ! Mais il se bat en première ligne pour l’ouverture des frontières au lieu de lutter pour notre sécurité. L’Allemagne et l’Autriche montrent l’exemple : Avec des contrôles aux frontières, il y a 20% de migrants en moins qui viennent demander l’asile.

Nous devons rétablir l’application de nos règles ! Les demandeurs d’asile doivent respecter nos règles et ceux qui ne les respectent pas doivent quitter le pays ! Nous devons être beaucoup plus durs avec les criminels étrangers et il n’y a qu’une seule chose à faire : la tolérance zéro. Si nous étions un tant soit peu aussi stricts dans le domaine des étrangers et de l’asile que dans celui de la circulation routière, les problèmes seraient rapidement résolus.

Nous devons à nouveau faire une distinction claire entre ceux qui sont persécutés et ceux qui ne le sont pas. Les personnes persécutées peuvent rester, les personnes non persécutées doivent partir. L’admission provisoire doit être abolie car elle permet d’accueillir beaucoup trop de personnes non persécutées, et pas seulement à titre provisoire, mais presque toujours à titre définitif. Nous devons rétablir l’application des expulsions, sinon, tout le système deviendra une farce !

Nous devons exclure les demandeurs d’asile provenant de pays tiers sûrs. On ne peut pas choisir le pays d’asile souhaité en Europe ! Nous devons externaliser les procédures d’asile vers des pays tiers et des zones de transit.

Vous l’aurez compris, il y a beaucoup à faire ! Prenons les choses en main et mettons un terme à ce chaos de l’asile ! Reprenons le contrôle de notre pays ! Réappliquons nos propres règles ! L’initiative pour la protection des frontières est un premier pas important dans cette direction.

Pascal Schmid
Pascal Schmid
conseiller national Weinfelden (CH) (TG)
 
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