Le conseiller fédéral socialiste Beat Jans poursuit le chaos de l’asile de sa prédécesseuse et collègue de parti Elisabeth Baume-Schneider

Je vous souhaite la bienvenue à notre conférence de presse « Bilan du conseiller fédéral Beat Jans : 200 jours d’échec ». On pourrait aussi dire que le ministre de l’asile poursuit sans interruption le chaos de l’asile de sa prédécesseuse et collègue de parti Elisabeth Baume-Schneider. L’immigration illégale se poursuit sans relâche.

Marcel Dettling
Marcel Dettling
conseiller national Oberiberg (SZ)

En 2023, 30’000 pseudo-demandeurs d’asile sont à nouveau arrivés dans notre pays en provenance du monde entier. Au premier semestre 2024, 14’000 nouvelles demandes d’asile ont déjà été déposées. La majorité de ces migrants demandeurs d’asile arrive en Europe avec l’aide de réseaux criminels de passeurs et traverse d’innombrables pays tiers sûrs pour déposer une demande d’asile en Suisse. Les coûts et la criminalité explosent ; en 2021, la Confédération a dépensé 1.5 milliard de francs pour le domaine de l’asile. En 2023, c’était déjà 3.5 milliards, ce qui représente environ 1’600 francs d’impôts pour une famille de 4 personnes. A cela s’ajoutent encore les coûts pour les communes, les écoles et les cantons. De plus, il ne se passe guère de jour sans qu’il y ait des délits violents et sexuels, des cambriolages et des vols, de la vulgarité et du harcèlement. Ainsi, la Confédération a annoncé en mars que les délits avaient atteint un record absolu en 2023 : Plus de 520’000 délits en un an, soit plus de 1’400 par jour. 56% des personnes mises en cause sont des étrangers et beaucoup d’entre eux relèvent du domaine de l’asile !

 

Si nous tenons aujourd’hui notre conférence de presse à Guglera (FR), ce n’est pas un hasard. Depuis 2018, un centre fédéral d’asile y est en activité, malgré l’opposition de la population, dans lequel séjournent jusqu’à 300 demandeurs d’asile vivent. La Guglera est un « centre fédéral d’asile sans fonction procédurale », comme on le dit si bien dans le jargon des fonctionnaires. Il accueille donc principalement des personnes qui ont déjà reçu une décision d’asile négative et qui devraient quitter la Suisse. En d’autres termes, il s’agit de personnes qui n’ont plus rien à perdre.

 

Les cas d’asile problématiques sont expulsés vers la campagne

Par conséquent, il y a des problèmes de criminalité croissante, de vulgarité et de harcèlement. Mon collègue de groupe fribourgeois, Nicolas Kolly, vous parlera de cette situation insupportable. Les villes de gauche rose-verte encouragent la migration des demandeurs d’asile – en particulier le conseiller fédéral socialiste Beat Jans de la ville ultra à gauche de Bâle. Mais in fine, ce sont les autres communes qui doivent faire les frais de cette misère, car les demandeurs d’asile sont répartis dans toute la Suisse. Les cas problématiques de l’asile sont renvoyés à la campagne, bien que la grande majorité de la population ne veuille pas de ces migrants illégaux. En toute logique, ces migrants devraient pourtant être placés dans les villes de gauche rose-verte.

 

Les conséquences négatives du chaos de l’asile et de l’ouverture des frontières se font sentir dans tout le pays.  Outre l’augmentation de la criminalité, il y a l’explosion des coûts de l’aide sociale et des écoles, de la santé et de l’exécution des peines – un sujet qui sera abordé par la conseillère nationale Barbara Steinemann, du canton de Zurich.

 

Mon collègue Gregor Rutz fournira des chiffres et des faits sur la migration et les abus en matière d’asile. Il abordera également un sujet tabou : La plupart des jeunes hommes musulmans arrivent en Suisse par la voie de l’asile. Nous voyons déjà dans d’autres pays européens que nous avons affaire à une bombe sociale à retardement.

 

Les autres partis ne font rien pour remédier aux dysfonctionnements de l’asile. Même le conseiller fédéral Beat Jans n’est manifestement pas prêt à faire quelque chose pour y remédier. Les annonces qu’il a faites jusqu’à présent ne sont guère plus qu’un coup marketing.

 

Je cède la parole au conseiller national Pascal Schmid, responsable du dossier asile et migration à l’UDC Suisse.

 

Que peut-on dire en résumé ?

Parler encore d’asile dans ces conditions est absurde. Ce sont majoritairement des jeunes hommes du monde entier qui arrivent en Suisse – ce ne sont donc pas les plus faibles ou persécutés d’une société tierce.

Ces derniers « perdent » leurs documents de voyage mais jamais leurs téléphones portables. Presque tous traversent différents pays tiers sûrs avant d’atteindre le paradis de l’asile qu’est la Suisse. Il ne s’agit donc pas de réfugiés dont la vie et l’intégrité physique sont menacées mais bien de migrants qui s’installent ici à nos frais.

 

Les ONG de gauche et les bandes criminelles de passeurs assurent un approvisionnement continu : chaque année, des dizaines de milliers de migrants illégaux arrivent en Suisse et y restent pour la plupart. Il leur suffit de savoir épeler le mot « asile ».

 

Nous avons affaire à un gigantesque système d’abus. Je vais vous donner un dernier exemple : Les bandes criminelles de passeurs ont découvert un nouveau modèle commercial lucratif : les soi-disant « mineurs non accompagnés » (MNA). Sur les 2’877 RMNA qui ont déposé une demande d’asile en 2022, 2’745 n’ont pas remis de passeport ou de carte d’identité.[1] 103 MNA étaient de sexe féminin et 2’774 de sexe masculin. Sur les 2’877 MNA qui ont déposé une demande d’asile en 2022, 115 ont jusqu’à présent obtenu l’asile, 1’892 une admission provisoire et pour 668, la procédure était encore en cours (réponse du Conseil fédéral du 13 mars 2023).

 

Ce qui se passe ici sous le titre de l’asile est une moquerie pour la population de notre pays qui travaille.

 

L’UDC a des solutions – les solutions du peuple : l’initiative sur l’immigration de masse et l’initiative sur le renvoi ont été acceptées dans les urnes mais les saboteurs antidémocratiques du Parlement et dans les tribunaux refusent d’appliquer le droit en vigueur. L’UDC exige donc du nouveau ministre de la Justice qu’il veille enfin à l’application systématique des lois et des mandats constitutionnels.

 

Nous avons par ailleurs lancé l’initiative sur la protection des frontières contre les abus en matière d’asile. Si le Conseil fédéral en charge n’agit pas, le peuple doit faire entendre sa voix. Les principaux points de l’initiative sur la protection des frontières sont les suivants :

 

  • Pas d’asile pour les migrants illégaux qui arrivent en Suisse avec des bandes de passeurs via des pays tiers sûrs (comme l’Italie, l’Autriche ou même la France).
  • Un plafond maximum de 5’000 véritables réfugiés par an doit être fixé, au lieu de laisser entrer des centaines de milliers de migrants en quête d’asile, qui séjournent souvent illégalement chez nous.
  • Les personnes dont la demande d’asile a été rejetée de doivent plus pouvoir rester en Suisse. Cela concerne surtout les jeunes hommes originaires d’Afrique, d’Afghanistan, d’Irak, de Syrie, de Turquie et des Balkans.
  • Les contrôles aux frontières nationales suisses doivent être réinstaurés afin de stopper l’immigration illégale.

 

La Suisse doit à nouveau contrôler ses frontières et gérer l’immigration !

Stop aux procédures d’asile en Suisse !

Les étrangers criminels doivent être systématiquement expulsés !

Le droit d’asile ne doit pas être accorder aux profiteurs !

[1] 23.7185 | Les mineurs non accompagnés, la nouvelle tendance en matière d’asile

Marcel Dettling
Marcel Dettling
conseiller national Oberiberg (SZ)
 
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