Journal du parti Franc-Parler Août 2024

Au Conseil des Etats, on ne peut compter que sur les membres de l’UDC !

« Le peuple suisse ET les cantons » ; c’est par ces mots que commence notre Constitution fédérale. Mais presque tout le monde l’a oublié. Ce n’est pas le cas de l’UDC.

La Suisse est un État fédéral composé de 26 États membres, les cantons, également appelés États. L’importance des cantons a toujours été primordiale pour notre pays. Cela se traduit par l’exigence d’une majorité du peuple et des cantons pour modifier la Constitution ou par la présomption de compétence en faveur des cantons dans l’article 3 de la Constitution fédérale. Il y est clairement écrit que « les cantons sont souverains ». La majorité des cantons, associée à la majorité populaire, confère une double légitimité démocratique à une disposition constitutionnelle et à des traités internationaux importants.

Les cantons sont depuis longtemps une épine dans le pied de la gauche. En effet, pour pouvoir réaliser leurs fantasmes de redistribution, ils ont besoin d’un appareil d’État centralisé qui puisse brider les citoyens à sa guise. Or, tant que les personnes directement concernées ont leur mot à dire dans un État fédéral, cela n’est pas possible.

Dans le cas de Schengen, le Conseil fédéral avait déjà contourné la majorité des cantons et n’avait pas qualifié ce traité, par lequel les contrôles aux frontières avaient été supprimés, d’organisation de sécurité collective. C’était d’ailleurs anticonstitutionnel, car l’accord de Schengen aurait également nécessité une majorité des cantons, conformément à l’article 140 de la Constitution fédérale et c’est précisément cette majorité des cantons qui aurait fait échouer Schengen à l’époque. De nombreux problèmes dont nous faisons les frais aujourd’hui ne devraient donc pas exister. A l’époque déjà, de nombreux conseillers aux Etats étaient restés muets au lieu de monter aux barricades.

Avec le projet d’accord-cadre de l’UE, nous nous soumettrions à des juges étrangers et adopterions automatiquement le droit de Bruxelles. Pour une proposition aussi radicale, il faut impérativement une majorité des cantons. Sachant pertinemment qu’il est pratiquement impossible d’obtenir une majorité des cantons pour un tel accord de soumission, la gauche et les europhiles des autres partis veulent à nouveau l’empêcher. Le conseiller fédéral socialiste Beat Jans a déjà tenté, sans succès, d’embobiner ses collègues du Conseil fédéral et de les prendre pour des imbéciles. Le Parlement va bientôt se prononcer à son tour sur cette question centrale. On peut toujours compter sur tous les représentants de l’UDC ; en effet, tout conseiller aux Etats qui ne soutient pas la majorité des cantons sur cette question est dans la mauvaise Chambre.

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par l’auteur
Michael Graber
UDC conseiller national (VS)
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