Le « non » à la réforme de la LPP est un « non » aux projets d’extension irresponsables des prestations voulus par le PS

Les électeurs suisses ont dit non à la réforme de la LPP. La majorité ne voit pas de nécessité urgente d’agir dans le domaine de la prévoyance professionnelle. Toutefois, les électeurs suisses ne veulent pas non plus d’expériences imprudentes en matière de LPP, notamment une extension des prestations qui ne serait pas finançable.

Le non à la réforme de la LPP est par définition un oui au statu quo. Les plans d’extension déjà annoncés par la gauche sont totalement irresponsables et conduisent le modèle éprouvé des trois piliers de la prévoyance vieillesse suisse dans le mur sur le plan financier.

Pour l’UDC, il est clair que les institutions sociales doivent être garanties à long terme. La prévoyance professionnelle personnelle ne doit pas être touchée. Cela signifie :

  • Ceux qui, comme la gauche, veulent redistribuer le 2e pilier, volent la prévoyance professionnelle personnelle de chaque travailleur suisse.
  • Chaque travailleur économise pour sa propre retraite dans le cadre de la LPP.
  • Il est plus que douteux que les caisses de pension puissent financer à long terme les prestations de retraite avec le droit actuel à la conversion. Avec l’augmentation de l’espérance de vie, le capital retraite épargné personnellement doit suffire sur une plus longue période.

La campagne a montré que le PS bloque toutes les tentatives de solution. Les partis bourgeois ont tendu la main à une réforme équilibrée de la LPP, grâce à laquelle environ 100’000 salariés supplémentaires auraient été assurés. Les femmes et les travailleurs à temps partiel en auraient en outre particulièrement profité, en ayant pu épargner de l’argent pour une pension LPP avec les contributions des employeurs. Mais pour réduire en même temps la redistribution des jeunes vers les seniors dans le 2e pilier, l’adaptation du taux de conversion était un élément obligatoire du projet. Le PS, soi-disant social, a montré son vrai visage : il a volontairement fait échouer cette amélioration indéniable pour les employés aux revenus les plus faibles.

L’UDC reste fidèle à sa ligne de conduite : il s’agit toujours de garantir les assurances sociales à long terme. L’UDC combattra donc systématiquement tous les plans d’extension, les hausses d’impôts et les plans de redistribution.

Les travailleurs suisses doivent payer la pension AVS des profiteurs de l’asile

L’UDC demande également un débat honnête sur la manière dont l’immigration non contrôlée détruit nos systèmes sociaux. Depuis l’an 2000, près d’un demi-million de demandeurs d’asile sont arrivés en Suisse en provenance du monde entier. Cette immigration illégale liée à l’asile est une bombe à retardement sociopolitique : la majorité d’entre eux vit de l’aide sociale et n’épargnera jamais assez d’argent pour sa propre prévoyance vieillesse. In fine, les travailleurs suisses devront encore payer les rentes AVS (et les prestations complémentaires) pour les profiteurs de l’asile. C’est une honte de voir comment le PS, soi-disant le parti des ouvrier, laisse ainsi tomber les travailleurs suisses.

L’immigration de masse est le plus grand danger pour notre nature

L’UDC se réjouit du net rejet de l’initiative biodiversité, qui était hostile à l’agriculture. L’électorat en a manifestement assez du moralisme écologiste exacerbé et a compris à quel point l’initiative sur la biodiversité était absurde et mensongère.

Les initiateurs souhaitaient consacrer quelque 30% du territoire national à la biodiversité, ce qui correspond à la surface des cantons de Berne, Fribourg, Neuchâtel et Soleure réunis. Sur ce territoire, il n’aurait pratiquement plus été possible de produire des denrées alimentaires. Les denrées alimentaires manquantes auraient dû être importées de l’étranger, ce qui n’est ni raisonnable ni écologique et ce n’est qu’une des contradictions absurdes de cette initiative.

Ce que les initiateurs de la gauche rose-verte ne disent pas, c’est que l’immigration de masse et le bétonnage du paysage qui en découle qui constituent le plus grand danger pour notre nature et notre biodiversité. Chaque année, environ 100’000 personnes supplémentaires arrivent dans notre pays. Ce sont les partis de gauche rose-verte qui veulent absolument de cette immigration incontrôlée tout en nous imposant parallèlement leurs diktats sur la biodiversité. C’est une sacrée contradiction ! L’initiative – absurde – sur la biodiversité aurait en outre rendu en grande partie impossible le développement de l’énergie hydraulique pour la production d’électricité.

L’UDC soutient l’agriculture productive et locale ; il n’y a rien de mieux que des aliments sains produits en Suisse. L’UDC espère que les moralistes écologistes laisseront enfin les familles paysannes suisses faire leur précieux travail en toute tranquillité.

 
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