Maîtriser les coûts et soulager les payeurs de primes

L’UDC a refusé l’initiative du Centre sur le frein aux coûts car elle était absurde, mais il reste indispensable d’agir sans attendre pour maîtriser les coûts de la santé. Le système actuel n’est bientôt plus finançable. Le financement uniforme permet d’alléger les coûts et le financement. Un non au financement uniforme aurait des conséquences graves.

Thomas Bläsi
Thomas Bläsi
conseiller national Genève (GE)

On a besoin de cette réforme pour exploiter au plus vite les potentiels d’optimisation des coûts, notamment grâce à une meilleure coordination. Soutenir et développer l’ambulatoire reste le seul moyen d’arriver à maintenir la qualité du système de santé sans se ruiner.

Refuser cette réforme, cela signifie prolonger pour des années le maintien mécanique d’une augmentation des primes supérieure à celle des coûts de la santé, que la population ne supporte plus.
Aux chiffres de 2022, tels qu’ils figurent d’ailleurs dans le livret de vote, le financement uniforme aurait donc permis d’alléger les primes de plus de 800 millions de francs. Mais ce n’est pas tout. Comme l’ambulatoire n’en est qu’à ses débuts en Suisse et qu’il continue de progresser, la Confédération estime qu’en cas d’introduction en 2032, l’effet de répartition au détriment des cantons et en faveur des payeurs de primes pourrait atteindre 2,5 milliards de francs. Et bien entendu, cela comprend également le financement des soins.

Si nous ne nous soulageons pas nous-mêmes les payeurs de primes de manière raisonnable et équilibrée, nous offrirons un boulevard aux initiatives populaires de la gauche, qui n’amèneront que bureaucratie, hausses d’impôts et qui garantiront un accès immédiat aux demandeurs d’asile. Mais certainement pas une maîtrise des coûts et plus de qualité. Il n’est donc pas étonnant que ce soient les syndicats qui aient lancé le référendum. Nous ne devrions pas nous ranger à leurs côtés et aider leurs idées de gauche à triompher.

De plus : La réforme laisse une grande marge de manœuvre aux cantons, et donc aux citoyens, pour choisir le niveau de solidarité qu’ils souhaitent, et qu’ils peuvent se payer. C’est très sain et cela incitera tout le monde à être responsable. La réforme amènera de la simplicité et de la transparence. On pourra enfin piloter le système en sachant ce que l’on fait.
Votons oui au financement uniforme, soutenons la majorité du groupe parlementaire fédéral de l’UDC, et offrons-nous enfin une maitrise des coûts de la santé propre à améliorer le pouvoir d’achat du citoyen suisse.

Nous sommes le parti du peuple ! Nous nous devons de lui garantir une sécurité d’accès au système de santé et des prestations de base de qualité, mais aussi lui montrer qu’on agit pour qu’il ne se fasse plus tondre de manière exagérée ! 

Thomas Bläsi
Thomas Bläsi
conseiller national Genève (GE)
 
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