Exposé

Moins d’Etat, plus de prospérité !

L’État n’a jamais eu autant d’argent à disposition qu’aujourd’hui et en aura encore plus à disposition l’année prochaine et plus encore en 2026. Même si l’on parle maintenant de « renoncement », de « réexamen » et « d’allègement », l’État continue de croître, seule la cadence est peut-être un peu ralentie. Car par « allègement » du budget fédéral, les partis de centre-gauche entendent principalement des recettes supplémentaires pour la Confédération, ce qui n’est définitivement pas la solution, mais le mal fondamental : notre Etat devient toujours plus cher et plus vorace.

Marcel Dettling
Marcel Dettling
conseiller national Oberiberg (SZ)

L’UDC Suisse vous présente aujourd’hui son nouveau document de fond sur les finances, qui met de l’ordre dans les finances fédérales. Il suffit d’une volonté politique et j’espère que les partis bourgeois prendront leurs responsabilités avec nous et mettront fin à la croissance démesurée de l’Etat.

La politique financière de l’UDC s’appuie sur les trois principes suivants :

  1. Pas de nouvelles recettes. L’État a plus qu’assez d’argent.
  2. Le frein à l’endettement est un frein politique, modèle de réussite de la Suisse en termes de politique financière et ne doit pas être remis en cause.
  3. De l’argent suisse pour des tâches suisses. Il faut mettre un terme au gaspillage de milliards de francs pour l’aide au développement, l’asile et l’UE. Pour l’UDC, l’argent des contribuables suisses doit servir à sécuriser les frontières et lutter contre la violence et la criminalité, pour des rentes sûres et contre les abus en matière d’asile et d’assurances sociales.

Je donne maintenant la parole au conseiller national Lars Guggisberg, responsable de la politique financière pour l’UDC Suisse. Ensuite, ce sera le tour de la conseillère nationale Sandra Sollberger, puis du conseiller national Thomas Stettler.

Que faire pour des finances fédérales équitables et saines ?

Administration de luxe de la Berne fédérale

  • Gel du personnel : un de moins, un de plus.
  • Gel les salaires et combler ainsi l’écart salarial : adapter progressivement les salaires des fonctionnaires et les privilèges au niveau de l’économie privée. Il est inacceptable que la population qui travaille doive financer l’administration de luxe bernoise avec l’argent des contribuables.
  • Les conseillers fédéraux doivent également apporter leur contribution. Aujourd’hui, les conseillers fédéraux reçoivent environ 225’000 francs de « pension » par an après leur démission. De tels privilèges spéciaux doivent être supprimés. Les conseillers fédéraux doivent travailler et assurer leur retraite comme tout autre citoyen suisse.

Un trou de plusieurs milliards pour l’asile

  • Le lit, le pain et le savon : fin du paradis suisse de l’asile aux frais des contribuables suisses. Les requérants d’asile et les demandeurs d’asile ayant reçu une décision d’asile négative ne doivent plus recevoir que l’aide d’urgence sous forme de prestations en nature. Il s’agit d’ailleurs d’une proposition datant de 2012 de Philipp Müller, alors président du PLR. Malheureusement, cette grande annonce a été suivie d’un recul du groupe PLR sur la question. Au final, seul le groupe UDC a soutenu ce changement de cap. Nous sommes impatients de voir s’il en sera de même avec Thierry Burkart et sa nouvelle politique d’asile plus stricte.
  • Même pour les réfugiés reconnus et les personnes bénéficiant du statut de protection S, l’aide sociale ne doit pas devenir un état permanent. Aujourd’hui, 43% des bénéficiaires de l’aide sociale en Suisse ont un passé d’asile ! C’est pourquoi : après 12 mois au plus tard, il faut en finir. Celui qui ne travaille pas ne reçoit plus que l’aide d’urgence.
  • Le plus important est une réorientation fondamentale de la politique d’asile. Il est inacceptable que des migrants du monde entier viennent en Suisse avec des bandes de passeurs et y restent à nos frais. Nous avons lancé notre initiative pour la protection des frontières contre ces abus systématiques en matière d’asile.

Plus d’Elon Musk et moins de bureaucratie au niveau fédéral
La croissance étatique effrénée et la bureaucratie qui en découle pèsent sur les entreprises et les citoyens en Suisse. Cette évolution ne doit pas seulement être stoppée, elle doit être inversée.

Même si beaucoup vont maintenant hurler : Au lieu de foncer à toute allure vers le monstre réglementaire qu’est l’UE, la Suisse devrait regarder vers les États-Unis et adopter les mesures appropriées du nouveau gouvernement. Chez nous aussi, moins d’État est synonyme de plus de prospérité. Sinon, la Suisse et l’UE continueront à perdre du terrain par rapport au reste du monde.

Marcel Dettling
Marcel Dettling
conseiller national Oberiberg (SZ)
 
Nous utilisons des cookies pour personnaliser le contenu et les publicités, proposer des fonctionnalités pour les médias sociaux et pour analyser l'accès à notre site. Nous fournissons également des informations sur l'utilisation de notre site Web à nos partenaires des médias sociaux, de la publicité et de l’analyse.Voir les détails Voir les détails
Je suis d'accord