En Suisse, plus de 1.25 million de personnes ont des difficultés en lecture. De nouveaux résultats de l’OCDE montrent qu’en Suisse, une personne sur dix entre 16 et 65 ans ne comprend pas une phrase écrite simple et un autre 20 % ne comprend pas les textes longs ! La raison principale de cette évolution néfaste est l’immigration de masse.
L’immigration de masse, en particulier celle des demandeurs d’asile, pèse sur nos écoles. Les barrières linguistiques et les différences culturelles compliquent l’intégration et surchargent les enseignants. Les écoles doivent allouer des ressources disproportionnées pour répondre aux besoins supplémentaires en matière de promotion linguistique et d’intégration culturelle, ce qui nuit à la qualité de l’enseignement pour tous les élèves. Dans une classe où plus d’un tiers des élèves parlent à peine le français, il n’est plus possible d’offrir à nos enfants l’éducation qu’ils méritent. La lecture est une compétence de base décisive non seulement pour le marché du travail, mais aussi pour la participation à la vie sociale.
Au lieu d’aborder toutefois ouvertement le problème, le directeur de l’éducation de l’OCDE, Andreas Schleicher, affirme que cette évolution néfaste ne s’explique pas par l’immigration. Il parle d’une « disparité sociale croissante » et d’un « écart de performance », des formules toutes faites destinées à masquer les véritables raisons de la mauvaise qualité de l’éducation.
Bien entendu, outre l’immigration de masse, les téléphones portables et les réseaux sociaux jouent également un rôle, le « scrolling » permanent et l’arrosage excessif par des notifications, des gros titres, des informations brèves et des petits films réduisent la durée d’attention, ce qui fait que de plus en plus de personnes ont du mal à se concentrer sur un texte long et cohérent. Mais l’utilisation des médias numériques est également une question d’éducation et de culture ; pour les enfants, la présence ou l’absence de livres dans le foyer familial fait une différence considérable.
Les conséquences de tout cela sont graves : Une capacité de lecture insuffisante se répercute non seulement sur les chances professionnelles, mais aussi sur notre démocratie ; celui qui ne comprend pas les sujets de votation se laisse facilement mener en bateau.
L’immigration doit enfin être limitée et des connaissances linguistiques suffisantes doivent être une condition préalable à la participation à l’enseignement régulier. Les écoles doivent se recentrer sur leur mission principale : Toute personne ayant suivi l’école obligatoire en Suisse doit maîtriser les compétences de base en calcul, lecture et écriture dans une langue nationale. Nous le devons à nos enfants !