Le fait que la Suisse ne soit plus en mesure d’assurer sa sécurité intérieure et extérieure est la conséquence d’erreurs politiques et d’erreurs de casting, notamment au Département de la défense (DDPS) et à l’armée. Madame Amherd préfère s’occuper des questions de genre dans l’armée plutôt que de l’équipement. Ce ne sont pas les bonnes priorités, Madame la Conseillère fédérale !
Chaque année, l’UDC Suisse s’est réunit à Bad Horn pour la journée des cadres. Chaque année, le parti met l’accent sur un thème et accueille des intervenants internes et externes.
« La sécurité pour la Suisse » était le thème de cette année. En effet, la sécurité intérieure et extérieure de la Suisse n’est plus garantie. C’est ce qu’ont montré les débats approfondis et les exposés des experts.
Daniel Möckli, directeur du Center for Security Studies de l’EPF de Zurich, a procédé à une mise en perspective géopolitique. Pascal Lüthi, directeur de l’Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières, a parlé des avantages et des inconvénients de l’espace Schengen pour la sécurité des frontières. Markus Mäder, secrétaire d’État à la sécurité, a dressé un état des lieux de la Suisse en matière de politique de sécurité. Le professeur Frank Urbaniok a fait un exposé sur le thème de la migration et de la sécurité intérieure. A l’aide de chiffres et de faits, il a montré que certains groupes de migrants présentent des taux de criminalité massivement plus élevés. Sa conclusion : si l’on veut une migration positive, il faut également désigner clairement les aspects négatifs de la migration. Le conseiller national Pascal Schmid a fait un exposé sur la migration criminelle des demandeurs d’asile et ses conséquences négatives sur la sécurité de la population suisse. Le commandant de corps Thomas Süssli demande une armée forte. « L’armée doit à nouveau être crédible pour pouvoir défendre la Suisse. Ce n’est pas le cas aujourd’hui ». Oliver Dürr, CEO de Rheinmetall, a prononcé un vibrant plaidoyer en faveur de la Suisse en tant que site d’armement. Pour cela, il faut un cadre politique fiable, notamment en ce qui concerne la loi sur le matériel de guerre.
Jean-Philippe Gaudin, ancien directeur du service de renseignement de la Confédération, estime qu’il manque aux responsables actuels une qualité importante : l’anticipation des évolutions et des dangers futurs. L’ancien conseiller national Christoph Mörgeli et le conseiller national Michael Götte ont présenté les positions de l’UDC sur la neutralité armée et l’armée suisse. Aucun parti n’est aussi crédible que l’UDC : en effet, l’UDC est restée fidèle à l’armée même lorsque les partis mainstream pensaient qu’elle n’était plus nécessaire. Nous soutenons aujourd’hui la neutralité suisse, alors que le même courant mainstream pense que la neutralité n’est plus d’actualité.
Conclusions du séminaire de Bad Horn 2025
L’État doit veiller à la sécurité intérieure et extérieure. C’est sa mission sacrée : les Suisses doivent se sentir libres et en sécurité dans leur propre pays.
Cette sécurité n’est toutefois plus garantie aujourd’hui
Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est que la Suisse n’est plus du tout en mesure d’assurer de manière autonome la sécurité du pays et de sa population. Seul un État souverain peut remplir cette mission. Mais cette souveraineté est en danger et a déjà été partiellement abandonnée.
En raison des accords nébuleux de l’UE (Schengen/Dublin/libre circulation des personnes), la Suisse n’a même plus le droit de sécuriser souverainement ses frontières et de stopper l’immigration incontrôlée et la migration illégale des demandeurs d’asile. Et le Conseil fédéral veut livrer complètement la Suisse à l’UE en crise avec le traité de soumission prévu. Ce serait la fin complète de notre autodétermination, aussi et surtout en matière de sécurité.
Le fait que la Suisse ne soit plus en mesure d’assurer sa sécurité intérieure et extérieure est la conséquence d’errements politiques et d’erreurs de casting, notamment au sein du Département de la défense (DDPS) et de l’armée.
Madame Amherd préfère s’occuper des questions de genre dans l’armée plutôt que de l’équipement de l’armée. Elle fait livrer à l’Ukraine des armes qui ont été commandées pour la Suisse. Ce ne sont pas les bonnes priorités, Madame la Conseillère fédérale !
Avec son agenda, la conseillère fédérale Viola Amherd est devenue un risque pour la sécurité de la Suisse. Elle sape les fondements de notre Suisse sûre, neutre et libre.
La liberté est menacée. En tant que présidente de la Confédération, elle accueille joyeusement la présidente de la Commission européenne et est prête à livrer la Suisse à l’UE en crise et à renoncer ainsi à l’indépendance et à la démocratie de notre pays.
La neutralité menacée. Lier progressivement la Suisse à l’OTAN, c’est accepter que de jeunes Suisses meurent à l’étranger et que la Suisse soit entraînée dans des conflits étrangers.
Quiconque sape avec autant de légèreté que la conseillère fédérale Amherd la neutralité suisse, qui a préservé notre pays des conflits étrangers pendant plus de deux siècles, n’a pas compris les fondements de la paix et de la prospérité en Suisse. La neutralité suisse est le principal garant de la sécurité : en veillant à ce qu’il n’y ait pas de guerre du tout, à ce que nous ne soyons pas la cible d’attaques hostiles et à ce que nous ne prenions pas parti dans les conflits et ne devenions pas ainsi un parti de guerre.
La sécurité extérieure menacée. Chaos au sein du département du DDPS, financement peu clair de l’armée, projets d’armement bâclés, réduction des effectifs de l’armée, rapprochement avec l’OTAN au lieu de la neutralité armée : quiconque sape la capacité de défense de l’armée suisse comme l’a fait Mme Amherd n’est plus apte à être à la tête du DDPS[1].
La sécurité intérieure menacée. Emeutes de la Saint-Sylvestre, criminalité des clans, attaques au couteau, terrorisme islamique, taux de criminalité record : celui qui accepte l’immigration destructrice et la migration des demandeurs d’asile met en danger la sécurité de sa propre population.
Le constat est clair : nous devons rétablir la sécurité et la liberté de la Suisse.
Car sans sécurité, il n’y a pas de liberté et sans liberté, un Etat ne peut pas assurer la sécurité de sa population.
Pour l’UDC Suisse, c’est clair depuis longtemps : nous nous engageons pour une Suisse sûre et libre. Notre politique, mais aussi nos dirigeants, doivent s’y conformer. C’est pourquoi les erreurs de recrutement doivent être corrigées : Le département de la défense et l’armée ont besoin d’une nouvelle direction. Une direction qui se consacre à nouveau à sa mission principale : pour une Suisse sûre, neutre et libre !
C’est pourquoi notre conclusion du séminaire de Bad Horn de cette année est la suivante : Madame la Conseillère fédérale Amherd, démissionnez ! Le plus tôt sera le mieux. Ainsi, vous pourriez au moins rendre un dernier service à la Suisse.
Pour une Suisse sûre, neutre et libre !
[1] Être à nouveau en mesure de se battre