Le groupe UDC est favorable à la concordance. Cela signifie que les quatre partis ayant le plus grand nombre d’électeurs forment le gouvernement. Les trois partis ayant le plus grand nombre d’électeurs ont chacun deux membres au Conseil fédéral, le quatrième parti en ayant un. Le groupe UDC respecte donc le ticket officiel du groupe du Centre.
Pour le futur conseiller fédéral, la mission sera cruciale : le chef du DDPS devra rétablir la sécurité et la neutralité armée de la Suisse.
Le but principal de la neutralité armée et globale est de tenir à distance de la Suisse une éventuelle guerre, ce afin de protéger sa propre population. La Suisse ne doit pas se laisser entraîner dans des conflits étrangers.
Si la guerre survient malgré tout, la Suisse a besoin d’une armée puissante pour protéger sa population et faire monter le plus haut possible le prix d’entrée pour un agresseur.
Le chef du DDPS doit s’aligner sur le principe « neutralité et dissuasion ».
Ce mandat clair est la condition sine qua non pour aborder les problèmes de direction au sein du DDPS. En d’autres termes : équiper l’armée au lieu de se lancer dans l’aventure de l’OTAN et rétablir la neutralité armée au lieu de gaspiller des milliards dans le chaos de l’asile.
Le groupe UDC soutient à une large majorité la candidature de Markus Ritter. Il fait preuve de la volonté de diriger nécessaire pour s’attaquer aux problèmes du DDPS. En tant que parlementaire de longue date, il connaît les rouages de la Berne fédérale. Markus Ritter a montré dans des dossiers importants qu’il était capable d’apporter des solutions et des alliances viables.
Quel que soit le vainqueur de l’élection au Conseil fédéral, l’UDC le jugera au regard de sa mission : rétablir la sécurité et la neutralité armée de la Suisse.