Les règles de l’UE s’appliquent à nous tous
Le traité de soumission à l’UE est un programme de démantèlement de notre liberté et de notre prospérité. Le flot de lois de Bruxelles remplacerait le droit suisse et s’appliquerait alors à l’intérieur du pays et à nous tous de façon uniforme.

Avec ce nouveau traité, le droit suisse serait automatiquement remplacé par le droit européen. Les prescriptions de Bruxelles s’appliqueraient alors à tous, et pas seulement aux groupes et aux entreprises exportatrices. Les artisans devraient également produire leurs produits selon les prescriptions complexes de l’UE et ce même s’ils n’exportent pas vers cette dernière. La reprise de la législation alimentaire toucherait chaque agriculteur, chaque boulanger et chaque magasin de village. Les artisans et les restaurateurs s’occuperaient de paperasserie et de prescriptions absurdes. Le droit européen nous dicterait alors ce que nous pouvons manger, comment fonctionnent nos transports publics et comment nous pouvons acheter de l’électricité. C’est un lourd tribu que nous devrions toutes et tous supporter.
La Suisse deviendrait la vache à lait de l’UE
Le Conseil fédéral mise sur la tromperie et l’enjolivement pour faire passer ce traité colonial. En même temps, il monnaie les faveurs des syndicats ; afin de gagner leur approbation, on y intègre tout ce qu’ils demandent depuis des années, mais qui n’a absolument rien à voir avec l’UE : Extension des conventions collectives de travail de portée générale, davantage de contrôles et même une protection spéciale contre le licenciement pour les représentants syndicaux. Dans nos pays voisins, tout cela a déjà causé des dégâts massifs. Les perdants sont les travailleurs qui doivent se soumettre au diktat des syndicats et dont les emplois sont, au final, perdus.
Il n’est pas étonnant que ce traité doive, selon le Parlement, passer en douce et sans référendum obligatoire. Ce n’est pas seulement notre succès économique qui est en jeu, mais aussi des milliards de francs d’argent public qui devraient être versés directement dans les caisses de l’UE ; la Suisse devrait en effet payer 350 millions de francs par an pour les pays de l’UE. Avec les nouveaux candidats à l’adhésion que sont l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie, cela doit être plus « solidaire ». En outre, 666 millions de francs seront versés dès cette année pour des programmes de développement de l’UE. La Suisse deviendrait donc la vache à lait de l’Europe, sans avoir son mot à dire.
Nous ne pouvons pas laisser faire ça !