Briser l’emprise avant qu’il ne soit trop tard

En Suisse, une femme meurt tous les quinze jours sous les coups de son (ex-)compagnon. Douze féminicides ont déjà endeuillé notre pays cette année. Celui de Fribourg, d’une violence insoutenable, nous rappelle une vérité cruelle : ces drames ne naissent pas dans l’instant, ils s’installent dans le silence, longtemps, sous la forme d’une emprise invisible et destructrice.

Céline Amaudruz
Céline Amaudruz
conseillère nationale Genève (GE)

On l’appelle contrôle coercitif. Derrière ce terme se cachent des comportements insidieux, répétés : surveillance, isolement, humiliation, pressions psychologiques constantes. Une véritable prise d’otage mentale. Ce n’est pas de l’amour, c’est une stratégie de domination.

L’emprise invisible : reconnaître la violence avant les coups

Certains pays, comme la France, la Belgique ou le Royaume-Uni, ont compris que cette violence doit être stoppée avant les premiers coups. Ils ont inscrit le contrôle coercitif dans la loi. Et nous ? Que faisons-nous ? En Suisse, aucune disposition pénale ne permet aujourd’hui de réprimer cette forme d’emprise. On attend les ecchymoses pour agir. Mais alors, il est souvent trop tard.

La motion déposée au Conseil national pour introduire le contrôle coercitif dans le Code pénal est une étape indispensable. Elle permettrait enfin à la justice d’intervenir en amont. De protéger celles qui vivent sous la terreur. De briser l’isolement. De sauver des vies.

Et n’oublions pas les enfants. Témoins impuissants, souvent victimes eux-mêmes, ils grandissent dans la peur. Les ignorer serait un abandon. La loi doit leur tendre la main.

Protéger les femmes, c’est aussi protéger nos frontières et expulser les criminels étrangers

Mais agir tôt ne suffit pas. Il faut aussi regarder en face la réalité des chiffres. Selon les dernières données du Bureau fédéral de l’égalité, plus de 60% des auteurs présumés de violences domestiques sont de nationalité étrangère. Ce n’est pas un préjugé, c’est un constat. Et il exige une réponse courageuse.

L’UDC refuse que cette vérité soit tue. Pour protéger durablement les femmes et les enfants, il faut durcir le droit pénal, accélérer les expulsions des délinquants étrangers, et stopper l’immigration incontrôlée. Ce n’est pas faire preuve de dureté, c’est faire preuve de responsabilité. Chaque année, des dizaines de milliers de migrants demandant l’asile et de personnes en situation illégale arrivent en Suisse – la majorité d’entre eux sont des hommes originaires de pays musulmans.

Nous avons trop longtemps fermé les yeux. L’emprise psychologique tue à petit feu. La reconnaître, la dénoncer, la punir : c’est un devoir de justice. Et un cri de dignité.

C’est pourquoi il faut maintenant signer l’initiative pour la protection des frontières : initiative-stop-abus-asile.ch/

Céline Amaudruz
Céline Amaudruz
conseillère nationale Genève (GE)
 
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