Neutralité et sécurité, voici le credo de l’UDC
Après les années difficiles sous la direction d’Amherd, l’UDC attend du nouveau chef du DDPS une politique de sécurité claire, fondée sur la neutralité perpétuelle et une armée équipée et prête à protéger la Suisse, face à un contexte géopolitique mondial de plus en plus incertain.

17La situation géopolitique mondiale impose à la Suisse de revoir sa politique de sécurité. En particulier, des décennies d’angélisme politique après la chute du Mur de Berlin ont considérablement affaibli les moyens de l’armée. Ces années ont été marquées par un affaiblissement de l’armée et un abandon progressif de la neutralité, l’UDC attend du nouveau chef du Département fédéral de la défense (DDPS) un changement de cap clair.
Une armée affaiblie, une neutralité en danger
Sous l’impulsion du centre-gauche, notre armée a été affaiblie. Les moyens ont été réduits, les capacités rognées. Nos soldats manquent d’équipement, notre autonomie stratégique est en péril. Cette politique a conduit à un désarmement de fait, qui menace la sécurité de la population suisse.
Il faut renforcer l’armée, moderniser ses équipements et rétablir notre capacité de production d’armement en Suisse. Dépendre de puissances étrangères pour notre sécurité est une erreur stratégique. La défense de notre pays doit reposer sur nos propres forces.
Retrouver une défense crédible
La Suisse doit impérativement rester neutre. Dans un monde polarisé, elle ne peut se permettre de prendre parti. La neutralité n’est pas un repli, mais un atout diplomatique majeur. Elle nous permet de jouer un rôle de médiateur, respecté et crédible. Prendre position dans les conflits, c’est affaiblir notre voix et menacer notre indépendance.
L’UDC met en garde contre toute nouvelle dérive politique affaiblissant notre sécurité. La Suisse doit retrouver une politique de défense forte et cohérente, fidèle à sa tradition de neutralité. Notre liberté et notre sécurité en dépendent.