L’UDC cantonale neuchâteloise enchaîne les succès ; lors des élections cantonales de mars, elle a réalisé une excellente progression, en remportant 4 sièges supplémentaires au Grand Conseil. Le groupe UDC, désormais fort de 12 Députés et 3 Députés suppléants, devient ainsi la 4e force politique du canton.
Trois ans, trois élections, trois victoires ! L’UDC Neuchâtel poursuit sur sa bonne lancée ; après la récupération du siège au Conseil national en 2023 et une progression marquée dans les communes en 2024 (+13 sièges dans les législatifs), l’UDC remporte 4 sièges supplémentaires au Grand Conseil neuchâtelois, se hissant en 4e force politique du canton.
Dans cette campagne rythmée par nos 3 piliers idéologiques – sécurité, pouvoir d’achat, mobilité -, la progression du parti cantonal est la somme d’un message politique clair, d’un engagement sans relâche de ses élus et membres sur le terrain, des stratégies fructueuses de l’équipe de direction, d’une bonne cohésion interne et d’un climat politique favorable.
Marqué par la présence de deux centres fédéraux d’asile (le plus grand du pays à Boudry et un centre pour « requérants problématiques » aux Verrières), le canton subit de nombreuses nuisances et une insécurité croissante. Parallèlement, la lourdeur toujours plus conséquente de la bureaucratie et une fiscalité encore très étouffante, le tout teinté d’une politique de majorité de gauche rose-verte, pèsent cruellement sur la population. L’UDC est le seul parti politique à se battre concrètement contre ces dérives politiques. Son message clair a été entendu par la population, qui lui a non seulement renouvelé mais aussi renforcé sa confiance le 23 mars dernier.
L’UDC n’a en revanche pas atteint l’objectif fixé pour l’élection au Conseil d’Etat, soit remporter un siège et maintenir une majorité gouvernementale de droite ; toutefois, sa participation à cette élection dans le cadre de « l’Alliance neuchâteloise » – une alliance inédite entre l’UDC, le PLR et le Centre – lui aura permis de réaliser un score 3x supérieur à celui d’il y a 4 ans et à développer des synergies qui porteront leurs fruits à moyen et long terme, grâce à une droite un peu plus unie qu’auparavant sur les thèmes cantonaux tels que la fiscalité ou la mobilité. Cette nouvelle dynamique est plus que bienvenue, dans l’intérêt des Neuchâteloises et des Neuchâtelois.
De grands défis pour cette législature
Malgré la progression de l’UDC, le basculement à gauche du gouvernement et un Parlement où les blocs de gauche et de droite sont au coude à coude annoncent une législature pleine de défis. En outre, le département en charge de la sécurité tombant aux mains de la nouvelle Conseillère d’Etat Céline Vara (Les Verts), l’UDC devra être particulièrement vigilante, afin que le laxisme si caractéristique de la gauche ne contribue pas à aggraver une situation globale déjà tendue, entre l’augmentation de la criminalité, les troubles liés aux centres d’asile ou encore les sous-effectifs de la police neuchâteloise.
La droite va aussi devoir redoubler d’efforts pour faire aboutir l’initiative « moins d’impôts dans le canton de Neuchâtel », issue des rangs de l’Alliance neuchâteloise, qui prévoit une baisse de 10% du barème d’ici 2030. Le canton de Neuchâtel n’a pas de problème de recettes mais bel et bien un problème de dépenses. L’aboutissement de cette initiative et le respect, en parallèle, du frein à l’endettement sont d’autant plus indispensables aujourd’hui avec le basculement à gauche du gouvernement, annonciateur de dépenses conséquentes.
L’UDC Neuchâtel peut aujourd’hui compter sur une députation forte, une équipe de direction soudée, une présence médiatique marquée et un climat de travail sain ; notre engagement pour Neuchâtel dans les Parlements et Conseils ainsi que sur le terrain se poursuit sans relâche.