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Révision Plan sectoriel de l’infrastructure aéronautique (PSIA)

L’UDC rejette la révision du plan sectoriel de l’infrastructure aéronautique (PSIA) présenté ici. Les auteurs de ce projet continuent de négliger le problème absolument central et urgent du manque de capacité pour la navigation aérienne suisse, les aéroports nationaux et les compagnies aériennes.

Le manque de perspectives de développement fait perdre du terrain à la navigation aérienne suisse. Pour un pays qui situe ses chances de croissance économique principalement sur les grands marchés d’outre-mer, la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, etc., ce développement est dangereux. L’attitude de l’OFAC consistant à se contenter d’attendre une actualisation inexistante des pronostics concernant le trafic aérien est proprement irresponsable de ce point de vue.

Les taux de croissance effectifs des aéroports nationaux et les pronostics internationaux pour les transports aériens parlent un langage très différent. Sur l’aéroport de Zurich, par exemple, les slots sont épuisés aux heures de pointe. Il n’est plus guère possible aux aéroports nationaux d’assumer de nouvelles liaisons à grande distance. Les grands aéroports voisins de Munich et de Francfort bénéficient de travaux d’extension. Rien ne se fait par contre en Suisse. La révision mise en consultation bétonnerait cette situation pour les cinq années à venir.

L’UDC respecte certes la participation des cantons et des communes concernées, mais cette problématique est depuis longtemps d’une importance nationale. Des intérêts nationaux importants sont en jeu.

Le trafic routier se heurtant à des goulets d’étranglement encore plus importants et le trafic ferroviaire de marchandises jouant un rôle secondaire dans les pays voisins, l’économie suisse ne pourra même pas se rabattre sur des aéroports voisins comme Milan, Stuttgart ou Munich lorsque nos propres capacités seront définitivement épuisées.

L’UDC exige donc que les modifications suivantes soient apportées à la révision proposée:

  • un pronostic sur le trafic aérien doit être établi en l’espace d’un an.
  • un agenda serré avec des mesures d’élimination des goulets d’étranglement doit être préparé et présenté de concert avec les aéroports nationaux.
  • les aéroports nationaux doivent être dispensés de l’obligation de prendre des mesures écologiques de compensation. Ce n’est pas leur tâche.
  • les délais pour la fixation des fiches d’objets PSIA depuis les entretiens de coordination jusqu’à la définition des zones, en passant par les expertises de bruit, doivent être limités à quatre ans au maximum.
 
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