L’accord-cadre de l’UE détruit tout ce qui fait le succès de la Suisse
C’est pire que ce que l’on craignait: incroyable, totalement inadéquat, inutilisable et destructeur. Ces pensées m’ont traversé l’esprit lorsque j’ai pris connaissance, au mois de janvier, de l’accord-cadre entre la Suisse et l’UE, le fameux accord institutionnel mis en consultation par le Conseil fédéral. Cet accord abolira l’indépendance de la Suisse, notre souveraineté, le fédéralisme et la démocratie directe. Bref, tout ce qui fait le succès de notre pays.
Le groupe parlementaire UDC rejette donc cet accord à l’unanimité. L’UDC demande au Conseil fédéral de ne pas parapher ni de signer ce traité, mais de le rejeter. Il faut démontrer à l’UE, avec toute l’amabilité requise et sans ambiguïté, que la Suisse est intéressée à avoir de bonnes relations bilatérales sur un même pied d’égalité, mais qu’elle ne peut signer un traité qui va à l’encontre de sa Constitution, laquelle garantit l’indépendance du pays et les droits du peuple suisse.
Le présent numéro de Franc-parler vous montre qu’après plusieurs tentatives infructueuses au cours des 30 dernières années depuis le non à l’EEE, l’accord-cadre institutionnel constitue une nouvelle tentative d’annexer la Suisse en catimini par le biais d’un traité colonial.
Selon cet accord, la Suisse doit à l’avenir reprendre automatiquement le droit de l’UE. Et si le peuple devait décider une fois d’aller à l’encontre de cette dernière, alors notre pays serait sanctionné. Vous trouverez dans les pages ci-après d’autres arguments, qui ne pourront que vous convaincre de rejeter clairement ce contrat de servage.