Dans le projet de nouvelle orientation de la coopération au développement présenté aujourd’hui, l’UDC salue en particulier le lien plus étroit établi entre cette aide et les questions de migration. Elle exige que la Suisse ne s’engage que dans les pays qui reprennent leurs ressortissants. En revanche, l’UDC critique les dépenses toujours trop élevées de la Confédération pour l’aide au développement. Elle demande qu’un milliard de francs de cette somme soit consacré à la garantie de l’AVS, donc en faveur des habitants de la Suisse.
Le message sur la coopération internationale, que le conseiller fédéral Ignazio Cassis a mis aujourd’hui en consultation, contient quelques points positifs, comme le lien plus étroit établi entre la coopération et la migration. Concrètement, il s’agit d’inciter les pays bénéficiaires à s’engager davantage pour empêcher la migration irrégulière. C’est un pas dans la bonne direction aux yeux de l’UDC qui souhaite que la Suisse ne soutienne que les pays qui reprennent leurs ressortissants s’il s’agit de requérants d’asile, dont la demande a été refusée conformément aux principes de l’Etat de droit, ou d’individus criminels.
Autre aspect positif de la réorientation de la coopération au développement : cette aide devra aussi profiter à la Suisse, à sa croissance économique et à la création d’emplois. L’intention de réduire le nombre de pays prioritaires et de se retirer d’Amérique latine et des Caraïbes est également approuvée par l’UDC.
Plus d’argent pour les Suisses
En revanche, l’UDC n’accepte pas que le montant consacré à l’aide au développement pour les années 2021 à 2024 atteigne 11,37 milliards de francs, soit 0,45% du produit intérieur brut de la Suisse. Il n’est pas tolérable que la Suisse dépense toujours plus d’argent des contribuables pour l’étranger et pour nourrir et loger des migrants sociaux provenant du monde entier alors que l’argent manque à l’intérieur du pays pour garantir les rentes AVS d’une classe moyenne travaillant durement.
Cette politique est inacceptable et doit absolument être corrigée. L’initiative populaire UDC « pour une immigration modérée » veille à ce que la Suisse puisse enfin gérer elle-même l’immigration sur son territoire comme le peuple l’exige depuis longtemps. De plus, l’UDC exige que les dépenses fédérales répondent à de nouvelles priorités. Concrètement, il s’agit de prélever au moins un milliard de francs par an sur le montant prévu pour l’aide au développement et l’asile et de l’utiliser pour garantir les rentes AVS. Le groupe de travail réuni en janvier par le Bureau de la direction du parti sous la présidence du conseiller national Adrian Amstutz a développé des mesures concrètes dans ce sens et les remettra à la direction du parti pour appréciation. Une intervention parlementaire dans ce sens déposée par le groupe UDC est en outre toujours pendante.