Communiqué de presse

Cette immigration sociale sans aucune légitimité démocratique doit cesser!

Le Conseil fédéral a approuvé un concept permettant l’accueil direct de grands groupes de réfugiés. L’UDC s’oppose avec détermination à ces « programmes de réinstallation » et exige dans une intervention parlementaire qu’à l’avenir seul le Parlement soit habilité à accorder l’asile à des grands groupes de réfugiés. Cette revendication est d’autant plus justifiée que les personnes accueillies jusqu’ici sont en grande majorité des réfugiés économiques qui immigrent directement dans notre système social.

En novembre dernier, le Conseil fédéral a déjà pris la décision de principe de faire participer la Suisse au programme de réinstallation du HCR-ONU qui permettra jusqu’à 2000 réfugiés d’entrer directement en Suisse par avion au rythme bisannuel. L’UDC ne peut accepter que la Suisse encourage cette immigration de réfugiés de la pauvreté en organisant des ponts aériens pour les installer directement dans le système social. Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a confirmé dans une évaluation du projet pilote de réinstallation qu’il ne s’agit pas de réfugiés au sens de la loi, donc de personnes persécutées pour des motifs politiques. Selon le rapport final sur cette étude, le critère du besoin de protection se base principalement sur l’état de santé, les conditions de vie dans le pays tiers ainsi que sur la disponibilité de réseaux sociaux et d’un soutien financier dont peut bénéficier le demandeur.

Comme ce sont une fois de plus les contribuables qui doivent payer cette réinstallation de migrants économiques, l’UDC a déposé une initiative parlementaire exigeant une modification de la loi sur l’asile afin que seul le Parlement fédéral soit habilité à accorder l’asile à des grands groupes de réfugiés. Il n’est pas acceptable que le Conseil fédéral décide à la majorité simple, de manière directe et sans aucun contrôle démocratique d’envoyer au rythme bisannuel des milliers d’étrangers dans le système social des cantons et des communes. Ce procédé est en contradiction avec notre système démocratique. De plus, la masse de personnes admises jusqu’ici sous l’égide de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga représentent déjà une charge énorme pour notre système social.

 
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