Nouvelles catastrophes, anciennes méthodes

Edition spéciale Édition spéciale de juin 2019: La raison doit remplacer l’idéologie

La crainte de la fin du monde a toujours été un outil politique efficace. Notre environnement doit évidemment être protégé, mais l’objectif réel de l’hystérie climatique provoquée et entretenue par la gauche et les verts est différent : arnaquer la classe moyenne sous des prétextes écologiques pour imposer de vieilles recettes socialistes dont l’inefficacité est prouvée depuis longtemps.

En 1974, le magazine allemand «Der Spiegel» portait en couverture et en gros caractères le titre angoissant «Allons-nous vers une nouvelle période glaciaire?». Vous avez bien lu : «période glaciaire». Les étés pluvieux que connaît alors l’Europe du Nord donnent un avant-goût du refroidissement du climat, poursuivait l’auteur de cet article qui, comme de coutume, ne manquait pas de preuves scientifiques pour attester des inepties destinées à semer la panique : l’Atlantique du Nord s’est refroidi et les températures hivernales les plus basses depuis 200 ans ont été mesurées au cercle polaire ; la surface des glaciers et celle de la banquise
a augmenté d’environ 12%.

Pour faire bonne mesure, le scientifique américain Reid Bryson, directeur de l’institut des études environnementales de l’Université du Wisconsin, lança cette mise en garde : si la détérioration actuelle du climat se poursuit, plus d’un milliard d’humains mourront de faim. Ajoutant une couche, un autre scientifique affirmait que les chances d’un retour d’un climat meilleur étaient égales
à 1 sur 10’000.

Période glaciaire, mort
des forêts, trou d’ozone, réchauffement climatique…
Ces tentatives de semer la panique ne sont donc pas nouvelles. Il y a une quarantaine d’années, on mettait en garde contre une nouvelle et grande période glaciaire. Aujourd’hui, les climatologues annoncent un réchauffement général. Hier comme aujourd’hui, ils se complaisent dans des scénarios terrifiants : la terre devient inhabitable ; des catastrophes naturelles, les sécheresses et les inondations se multiplient. Qu’il s’agisse de la prévision d’une période glaciaire ou du réchauffement de la terre, les scientifiques et les médias ont toujours rendu les humains responsables de ces changements climatiques.

C’est une évidence : nous devons protéger notre environnement et ménager la nature. Chacun doit y contribuer en achetant des denrées alimentaires de saison et produites à proximité, en séparant les déchets, en économisant l’eau et l’énergie. Mais pour les milieux qui attisent l’hystérie climatique actuelle, ces aspects sont secondaires. Leur objectif premier est de faire peur aux gens. La gauche et les verts abusent de cette thématique pour imposer leurs recettes de redistribution aussi surannées qu’inef­ficaces. A cet effet, ils veulent ponctionner la classe moyenne à travers la taxe CO2, la hausse des prix des carburants, des péages routiers, des taxes pénalisantes sur l’huile de chauffage et l’électricité «sale», des taxes sur les billets d’avion, etc.

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par l’auteur
UDC Secrétaire général adjoint (NW)
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