L’objet a longuement été débattu avant qu’un mot d’ordre ne soit voter. L’argument principal en faveur du texte est qu’un diagnostic précoce permet d’éviter le traumatisme d’une interruption de grossesse, car l’examen a lieu avant l’implantation de l’embryon. Dans le camp du non, on met en garde sur le fait qu’en cas d’acceptation du texte, des dizaines de milliers d’embryons ne seraient créés que pour être classer en « dignes de vivre » ou « indignes de vivre ». Dans le cas où un embryon déplairait à ses géniteurs, il pourrait être simplement détruit ou exploité à des fins de recherche.
Après deux présentations contradictoires de la conseillère nationale Verena Herzog et du secrétaire de l’UDC de Schwytz Roland Lutz et une discussion animée, le comité central a décidé de défendre le NON par 36 voix contre 23 (5 abstentions).
Information (Gouvernement suisse): https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/votations/20160605/modification-de-la-loi-federale-sur-la-procreation-medicalement-assistee.html