Non à plus de taxes
Le FAIF, Financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire, doit être fermement rejeté. Ce projet ancrerait définitivement le subventionnement du rail par les automobilistes, à l’origine limité dans le temps. Par ailleurs, la collectivité ainsi que les régions périphériques et de montagne se retrouveraient à financer les projets de transports publics des centres.
Le FAIF n’est pas équilibré
Tout juste trois mois après le net rejet de nouvelles taxes routières, le FAIF est le prochain combat important des automobilistes. Il s’agit de dépenser ces prochaines années, pour l’aménagement de l’infrastructure ferroviaire, 6,4 mil- liards de francs – payés par la route et les contribuables. Le rail, bénéficiaire du projet, ne paie presque rien. À peine entré en vigueur, le FAIF sera suivi d’autres projets pour les transports publics, chiffrés en milliards. L’UDC exige un aménagement équilibré des infrastructures pour le rail et la route. Avant d’approuver des milliards destinés au rail, il convient donc de créer aussi un fonds correspondant pour l’infrastructure routière.
Pas de restriction de la déduction pour pendulaire
Le FAIF cimente d’unepart dans la Constitution le financement transversal du trafic ferroviaire par les automobilistes, une réalité depuis des décennies. D’autre part, à travers l’augmentation de la TVA et d’autres dépenses de la caisse fédérale, la collectivité contribue elle aussi fortement. Les régions périphériques et de montagne seraient les plus durement touchées. À travers la restriction de la déductibilité des frais de déplacement vers le lieu de travail à un maximum de 3000 francs, les personnes qui ont impérativement besoin de la voiture en raison de la piètre qualité des liaisons de transports publics devraient payer encore plus d’impôts. La nécessité d’améliorer les infrastructures, tant pour les transports individuels que pour les transports en commun, est incontestée. Il faut cependant d’abord adopter une perspective globale, sans accabler unilatéralement des groupes de population particuliers.