Hagenbuch est partout !
Il est temps de retirer leurs pouvoirs aux APEA, pour les rendre aux communes. Le Conseil de district a reconnu que la commune de Hagenbuch (ZH) était dans son bon droit. Désormais célèbre dans toute la Suisse, la commune doit sa notoriété à une famille érythréenne domiciliée sur son sol, à laquelle elle verse des aides dépassant 60’000 francs par mois.
Ce n’est que très récemment que le Conseil de district a lavé la commune de Hagenbuch de tout soupçon. L’autorité de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA) de Winterthur-Andelfingen voulait poursuivre cette commune consciencieusement gérée par la politicienne UDC Therese Schläpfer en justice et lui faire infliger une mesure de surveillance. Tout cela parce que Hagenbuch s’était plainte de devoir payer des sommes astronomiques d’aides sociales. C’est le cas d’une famille érythréenne soutenue pour plus de 60’000 francs par mois, qui vaut à Hagenbuch sa triste notoriété.
Il faut protéger les communes contre l’APEA
Une commune doit à l’avenir être protégée contre de telles manigances juridiques des APEA. En empruntant la voie judiciaire contre la commune de Hagenbuch (aux frais des contribuables, soulignons-le), cette autorité apporte la preuve de ses méthodes procédurières, de son goût pour la menace et de son orgueil. Il est insoutenable qu’une commune soit, des semaines durant, clouée au pilori médiatique, pour la simple raison qu’elle proteste contre l’explosion des coûts du social et l’incompétence de l’APEA. On est tenté de se demander si l’APEA agit aussi de la sorte avec les personnes dans le besoin.
Industrie sociale débordante
L’UDC continuera de lutter, par tous les moyens politiques et en exerçant une pression constante sur l’industrie sociale gauchiste, afin que les APEA se voient retirer leurs pouvoirs au profit des communes. En outre, l’UDC continuera de veiller à ce que les APEA soient tenues de rendre des comptes sur l’ensemble de leurs activités, ce qui n’est hélas pas le cas dans le cadre juridique actuel.
Inévitable réorientation de l’aide sociale
Au vu de cette évolution, l’aide sociale a besoin d’une réorientation. Tous les automatismes entraînant des prestations étatiques injustifiées sans contrepartie de la part des bénéficiaires doivent être supprimés. Si les dépenses sociales explosent, c’est aussi parce qu’on a créé une nouvelle industrie sociale en créant et en renforçant ces clubs antidémocratiques et autorités pleines de fonctionnaires que sont la CSIAS et les APEA. Celles-ci doivent être privées de leurs pouvoirs, au profit des communes.