Stopper les abus et la coûteuse expansion de l’industrie du social
L’industrie du social, les exécutifs et les autres partis s’accommodent des ressentiments croissants et des tensions sociales de plus en plus aigües et ne prennent pas de contre-mesures efficaces.
Sous l’influence marquée de l’industrie sociale, l’aide sociale est passée d’un coup de pouce temporaire pour les personnes en situation de détresse à un « revenu étatique de base ». Les coûts de l’aide sociale ont doublé ces dernières années. L’accueil généreux de requérants d’asile dans notre pays et l’immigration massive qui ne faiblit pas entraîneront en plus dans les années à venir une explosion des coûts de l’aide sociale, qui devra être supportée par ceux et celles qui travaillent. L’industrie du social, les exécutifs et les autres partis s’accommodent des ressentiments croissants et des tensions sociales de plus en plus aigües et ne prennent pas de contre-mesures efficaces. L’UDC veut que l’aide sociale redevienne ce qu’elle était à l’origine : une aide transitoire permettant aux personnes sur place qui en ont réellement besoin de s’en sortir.
Les dépenses des cantons et des communes en matière d’aide sociale ont doublé en-tre 2003 et 2012, atteignant alors la somme pharaonique de 2,4 milliards de francs. L’explosion des coûts de l’aide sociale n’était pas due à une augmentation imprévisible des cas de pauvreté, mais à des prestations de base trop élevées, aux abus et à une vision du monde socio-romantique de l’industrie sociale. La soi-disant professionnalisation, c.-à.-d. le recours de plus en plus fréquent et souvent disproportionné à des spécialistes tels que des juristes, fiduciaires, psychologues, coaches et conseillers sociaux, a rendu le système encore plus cher et conduit à une prise en charge excessive et à une pathologisation des personnes dans le besoin.
Le chaos de l’asile et l’immigration de masse mettent l’aide sociale en péril
En 2013, 46,7% des bénéficiaires de l’aide sociale étaient des étrangers. Sachant que les étrangers représentent 23,8% de la population globale, la proportion d’étrangers à l’aide sociale est deux fois supérieure. Mais ce n’est pas tout : de nombreux étrangers ne travaillent pas, alors qu’ils seraient à même de le faire et que la loi les y autorise. Les derniers chiffres montrent que cela concerne par exemple 91% des Erythréens. Dans le domaine de l’asile, plus de huit personnes sur dix perçoivent l’aide sociale. Les communes qui hébergent des requérants passent ainsi deux fois à la caisse. Mais là aussi, on nous cache la véritable ampleur des coûts. Notre système social généreux attire purement et simplement les réfugiés. Le système d’asile coûte déjà près de 3 milliards de francs par an au contribuable. À cela s’ajoutent les 3 milliards consacrés à l’aide au développement. C’est d’autant plus choquant lorsque les étrangers, voire les requérants d’asile, ont davantage d’argent en poche que les citoyens qui travaillent.
L’UDC l’exige : le travail doit à nouveau payer
L’UDC ne veut ni la suppression de l’aide sociale, ni une réduction générale des prestations. Mais les évolutions dans le mauvais sens la rendent aujourd’hui injuste – injuste vis-à-vis de ceux qui, par leurs propres efforts et par leurs impôts, doivent financer l’entretien des autres. C’est pourquoi elle exige que le travail paie en tous les cas. Notre aide sociale ne doit pas récompenser les abus et la paresse. Les autorités locales doivent jouir d’une plus large de manœuvre et il doit être clair que personne n’a en principe un droit à des prestations allant au-delà de la garantie provisoire d’un toit, de nourriture et de soins médicaux de base.
L’UDC exige donc :
- L’aide sociale doit être calculée de telle façon que le travail paie dans tous les cas. Il faut effectuer une évaluation individuelle de chaque cas, et prévoir des prestations de base de faible montant ainsi qu’une obligation de travailler. L’évaluation doit tenir compte de l’âge, de la situation familiale, du revenu précédent, de la durée de séjour en Suisse, mais aussi de l’engagement et de la volonté de travailler;
- l’autorisation de séjour des immigrés doit être strictement subordonnée à la condition de ne pas percevoir l’aide sociale à titre régulier, faute de quoi le titre de séjour sera retiré;
- la sortie des communes, villes, cantons et services administratifs de la CSIAS et la transparence des coûts au niveau communal;
- le renforcement de l’autonomie communale en matière d’assistance, car seul l’ancrage local permet une protection adéquate contre les abus et une aide digne pour s’en sortir;
- principalement pour les jeunes, les requérants d’asile, les touristes du social et les bénéficiaires non coopératifs, l’application d’un minimum d’existence absolu formulé en droit fédéral. Les étudiants n’ont pas droit à l’aide sociale.