La Suisse ne doit pas devenir l’État d’asile le plus attrayant d’Europe
La révision de la loi sur l’asile veut étendre la culture de bienvenue – dont l’échec ne fait aucun doute – plutôt que de la limiter. On cherche à « régler » encore plus de demandes d’asile en un espace de temps encore plus court. La révision de loi compromet la tradition humanitaire d’asile suisse. C’est pourquoi l’UDC a lancé un référendum. Le peuple pourra se prononcer le 5 juin.
Alors que tous les pays environnants ferment leurs frontières aux requérants d’asile illégaux et durcissent fortement leurs lois sur l’asile, la nouvelle loi rend notre pays encore plus attractif pour les migrants. Nous vous invitons à lire l’argumentaire détaillé sur le mensonge qu’est la loi sur l’asile; vous le trouverez sur Internet à l’adresse: www.avocats-gratuits-non.ch.
La révision de la loi sur l’asile fait de la Suisse la terre d’asile la plus attrayante d’Europe
Les spécialistes prévoient jusqu’à 60’000 requérants d’asile cette année! (Blick, 20.3.2016). « Par le passé, une grande partie des requérants ne demeurait que brièvement dans notre pays avant de repartir. Aujourd’hui, entre 60% et 80% des demandeurs d’asile restent définitivement en Suisse », confirme Guido Graf, conseiller d’État PDC lucernois dans le Blick du 20.3.2016. Avec la nouvelle loi sur l’asile, ils seront encore plus ! Celle-ci accélère les procédures à l’entrée, mais pas l’exécution ensuite. À quoi servent des procédures plus rapides, si aucun requérant d’asile ou presque ne doit quitter le pays une fois débouté ?
Explosion des coûts
Cette année, les coûts de l’asile dépasseront 1,8 milliard de francs au seul niveau fédéral. De plus, les cantons et les communes supportent des charges qui peuvent être estimées à près de 2 milliards de francs.