par Jérôme Desmeules, député et candidat au Conseil national, Fully (VS)
L’immigration massive que subit la Suisse provoquera tôt ou tard de fortes tensions, car il n’est pas possible d’intégrer sans limite toutes les cultures étrangères. Cette immigration a des effets sur l’ambiance à la place de travail et dans les écoles ainsi que sur la culture vécue en Suisse.
C’est une prouesse historique qu’un pays comme la Suisse avec ses quatre langues et ses diverses cultures ait réussi à développer une identité nationale et une cohésion intérieure aussi fortes. Cependant, l’immigration démesurée que subit notre pays aujourd’hui représente une menace pour cette cohésion. Quelque 750 000 étrangers ont immigré en Suisse en chiffre net durant ces dix dernières années. Si ce développement se poursuit, la moitié de la population suisse sera
composée dans dix ans d’étrangers et de naturalisés.
Effets dans tous les domaines de la vie
Aujourd’hui déjà nous ressentons les effets de cet afflux d’étrangers, par exemple par la propagation de la religion islamique en Suisse. Visages voilés, exigence de cimetières musulmans, demande de reconnaissance de l’islam comme église nationale – autant de thèmes qui suscitent des tensions dans notre société. Des classes scolaires composées exclusivement d’enfants étrangers et des localités comptant une proportion d’étrangers supérieure à 50% sont aujourd’hui une réalité. Un changement culturel s’opère également à la place de travail, par exemple par le biais de chefs étrangers qui occupent les postes de cadres avec leurs compatriotes.
Les dangers de l’alignement
Mais c’est probablement dans nos têtes que se produit le principal changement : nous nous alignons, nous prenons des égards excessifs, nous modifions nos habitudes, nous renonçons à des particularités culturelles, tout cela pour ne pas heurter les autres. Il faut absolument que nous corrigions ce cap. Pour que la Suisse reste la Suisse.