L’UDC est le parti qui se bat pour la Suisse, qui s’engage pour un pays libre et indépendant. Voilà sans doute la principale raison qui explique la montée constante de l’UDC durant les cinquante ans é
L’UDC est le parti qui se bat pour la Suisse, qui s’engage pour un pays libre et indépendant. Voilà sans doute la principale raison qui explique la montée constante de l’UDC durant les cinquante ans écoulés et son succès croissant auprès des citoyens suisses. Ce développement de l’UDC est sans doute aussi une réaction face aux tentatives de plus en plus nombreuses lancées depuis l’étranger et aussi dans le pays même dans le but d’affaiblir la Suisse. Les piliers porteurs de notre Etats – l’indépendance, la neutralité, la souveraineté, la démocratie directe, la liberté et la prospérité – sont oubliés. En résumé: on exige toute et n’importe quoi et on ouvre toutes grandes les portes aux abus.
Cette menace est aujourd’hui plus tangible que jamais. L’année prochaine, l’UDC devra se battre sans concession contre
Le 8 février 2009 déjà, nous devrons nous battre contre le « paquet » anticonstitutionnel de la libre circulation des personnes qui ouvre les portes aux abus. Il s’agit de fermer la route aux fossoyeurs de la démocratie, qui manipulent les votations populaires, et à l’arrivée massive de Roumains et de Bulgares qui veulent travailler en Suisse et, plus encore, profiter de nos institutions sociales. L’UDC se bat contre la criminalité, pour la protection des emplois et pour la sauvegarde de la prospérité suisse.
Le 29 novembre les délégués de l’UDC Suisse ont décidé à une majorité de 90% des voix de recommander le rejet de l’arrêté fédéral sur la poursuite de la libre circulation des personnes et son extension à la Roumanie et la Bulgarie. Cette décision claire est nette est un mandat donné à la direction du parti de se battre de toutes ses forces contre un projet qui ouvre la porte aux abus.
Vous voyez derrière moi les affiches qui illustrent notre campagne contre l’extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et la Bulgarie. On y voit trois corbeaux attaquant la Suisse. Si le peuple suisse dit oui le 8 février prochain, il abandonne la dernière possibilité de défendre efficacement son pays contre ces attaques qui viennent de l’intérieur comme de l’extérieur.
Il n’y aura plus de protection efficace contre la criminalité étrangère, car tout un chacun pourra s’établir en Suisse et y déployer ses activités criminelles. Il y aura de fortes pressions sur les salaires, parce que l’immigration en Suisse sera forte et parce que ces immigrants ne rentreront qu’en très petit nombre chez eux en période de récession. Nos œuvres sociales seront livrées au pillage et aux abus. Les droits fondamentaux démocratiques seront de moins en moins protégés, car le Parlement sera encouragé dans sa politique arbitraire et anticonstitutionnelle. La Suisse cédera passivement aux pressions fiscales de l’UE.
Les trois oiseaux noirs qui attaquent et menacent la Suisse symbolisent ce développement négatif, ces portes ouvertes aux abus. Nous voulons secouer le peuple avec cette campagne et lui faire comprendre qu’il n’est pas encore trop tard. Un non le 8 février permet de stopper cette évolution néfaste. Un non du souverain donne au Conseil fédéral la possibilité et même le mandat de déficeler le « paquet », donc de soumettre encore une fois au Parlement le projet de poursuite de la libre circulation des personnes et d’ouvrir de nouvelles négociations sur son extension à la Roumanie et la Bulgarie pour trouver en particulier une solution au problème des Roms.