L’UDC se bat fermement contre l’instauration d’un droit subjectif à l’obtention du droit de cité suisse. Il s’agit donc de vérifier et de préciser les critères figurant à l’article 14 (aptitude) de la
L’UDC se bat fermement contre l’instauration d’un droit subjectif à l’obtention du droit de cité suisse. Il s’agit donc de vérifier et de préciser les critères figurant à l’article 14 (aptitude) de la loi sur la nationalité. Ces critères constituent les conditions auxquelles doit répondre une procédure de naturalisation. Les autorités cantonales et communales doivent cependant pouvoir décider librement.
Partant de ces considérations, l’UDC avance les exigences suivantes:
L’UDC exige que seuls les titulaires d’une autorisation d’établissement (permis C) ordinaire puissent être candidats à la naturalisation. La CIP du Conseil national a déjà donné son accord à une proposition [1] de l’UDC allant dans ce sens.
L’UDC invite les autorités chargées de la naturalisation à vérifier le passé judiciaire de chaque candidat afin d’écarter les criminels et les éléments récalcitrants. Elles doivent aussi contrôler les délits de jeunesse et le comportement scolaire.
L’UDC exige que la maîtrise de la langue officielle de la commune de naturalisation soit exigée pour obtenir la nationalité suisse.
De surcroît, il faut vérifier les connaissances de la langue nationale écrite et imposer des exigences minimales en termes de lecture et d’écriture.
L’UDC exige que les prestations sociales ne soient pas prises en compte dans l’appréciation de la base existentielle des candidats à la naturalisation. L’UDC a déjà déposé une intervention parlementaire dans ce sens[2].
Pour lutter contre ce dysfonctionnement, l’UDC exige qu’on ne naturalise plus que des familles entières et uniquement à condition que chaque membre de la famille remplisse les conditions de naturalisation. La famille sera ainsi respectée au sens du code civil suisse.
L’initiative sur les naturalisations ayant été rejetée, il est important de réexaminer les critères définissant l’aptitude des candidats à la naturalisation. L’UDC développera des propositions dans ce sens et les déposera durant la prochaine session d’automne.
Il s’agit de souligner une fois de plus qu’il serait inacceptable de donner aux candidats à la naturalisation un droit subjectif à l’obtention de la nationalité suisse. Ce principe a aussi été relevé par le PRD et le PDC durant la campagne précédant le vote sur l’initiative « pour des naturalisations démocratiques ». L’UDC prendra ces partis au mot.
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[1] 06.485 In. parl. U « Pas de naturalisation sans permis d’établissement établi au préalable »
[2] 07.447 In. parl. « Pas de naturalisation des personnes assistées par l’Etat »