Exposé

Un contrat avec le peuple comme programme de législature

"Ayant la ferme volonté de nous battre de toutes nos forces pour la Suisse, sachant que la liberté exige un engagement quotidien, convaincus que nous ne renforcerons les faibles que si nous n’affaibli

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)

« Ayant la ferme volonté de nous battre de toutes nos forces pour la Suisse, sachant que la liberté exige un engagement quotidien, convaincus que nous ne renforcerons les faibles que si nous n’affaiblissons pas les forts, nous nous engageons pour les principes suivants:

  • nous ne voulons pas adhérer à l’Union européenne.
  • nous voulons renvoyer les étrangers criminels.
  • nous voulons baisser les impôts pour tous.

Voilà les engagements que prennent les représentantes et les représentants de l’UDC face à leurs électrices et électeurs. »

Ce sont les termes du contrat que nous avons passé avec le peuple et qui a été signé en août de l’année passée par les candidats aux Chambres de l’UDC. Notre promesse électorale a visiblement convaincu les citoyens suisses, le parti récoltant 29% des voix aux élections d’octobre 2007 – le score le plus élevé jamais atteint par un parti en Suisse – faisant de lui la première force au Parlement.

Mais puisque notre parti a été exclu en décembre dernier du Conseil fédéral et repoussé dans l’opposition, ces politiques ne font plus partie des priorités du programme de la législature actuelle. Cette nouvelle situation a accentué les divergences entre la politique du gouvernement et celle de l’UDC.

Les promesses électorales et le contenu des programmes d’un parti sont là pour être tenus. Nous le devons à nos électeurs, nous nous y sommes engagés. C’est pourquoi l’UDC va présenter ses revendications au Parlement et souligner une nouvelle fois les points capitaux du programme de législature, dont le peuple a estimé lors des résultats électoraux de l’automne passé qu’ils représentaient les thèmes prioritaires de la politique de notre pays.

Nous ne voulons pas adhérer à l’Union européenne:
l’UDC est favorable à une Suisse indépendante et fière, qui défende sa neutralité permanente, intégrale et armée. Notre pays possède de nombreux atouts qu’il s’agit de conserver et de renforcer. Nous devons éviter les traités internationaux mal négociés et mettre un terme aux tentatives d’intimidation de l’étranger. La politique étrangère doit toujours coïncider avec les intérêts de la Suisse.

Nous voulons expulser les étrangers criminels:
garantir la sécurité et la liberté des tous les citoyens est le devoir le plus important de l’Etat. Dans ce domaine, la politique des étrangers gagne de plus en plus en importance. Mais la politique des étrangers doit elle aussi se conformer aux besoins de la Suisse et la forte proportion de délinquants étrangers (ou naturalisés) dans les statistiques de la criminalité dans notre pays pose un sérieux problème. C’est la raison pour laquelle il faut donner à la justice les moyens nécessaires pour pouvoir agir de façon exemplaire contre les auteurs de délits. Et ceux qui ne voudraient pas se conformer aux lois, aux valeurs et aux règles suisses, doivent quitter notre pays. Ces mesures nous aident également à atteindre d’autres objectifs: plus de sécurité, des poursuites judiciaires plus cohérentes et des peines plus dissuasives.

Nous voulons abaisser les impôts de tous:
à l’image des autres états européens, la Suisse vit elle aussi depuis de nombreuses années au-dessus de ses moyens. Malgré l‘augmentation constante des impôts, les dépenses de l‘Etat ne sont plus couvertes et la dette de notre pays ne cesse de croître. Et au lieu de prendre des mesures d’économies drastiques du côté des dépenses, la gauche tente régulièrement d’introduire de nouveaux impôts ou taxes. Les victimes de ce système sont ceux qui travaillent ou qui ont travaillé dur toute leur vie pour nourrir leur famille et mettre un peu d’argent de côté. Car ceux-ci se retrouvent de plus en plus dépouillés. L’UDC combat tout nouvel impôt et exige une baisse des impôts existants pour tous, individus comme entreprises.

C’est sur ces thèmes prioritaires du contrat passé avec le peuple que l’UDC construit ses propositions pour le programme de législature. Le président du groupe parlementaire Caspar Baader va vous en dire plus sur la façon exacte dont notre parti compte procéder lors des consultations, puis, secondé par la conseillère nationale Jasmin Hutter et le conseiller national Oskar Freysinger, il exposera les revendications principales de l’UDC.

Dans notre activité nous avons toujours à cœur de renforcer les quatre piliers de notre identité politique: l’indépendance, le fédéralisme, les droits populaires et la neutralité. Ce sont ces valeurs qui rendent la Suisse unique. Et c’est pour ce pays et pour ces citoyens que nous nous engageons jour après jour.

C’est ainsi qu’en tant que premier parti de Suisse, l’UDC poursuivra dans l’opposition les objectifs qu’elle s’est fixés dans son programme et dans ses promesses électorales. Nous avons à cœur de renforcer notre pays et de défendre nos libertés. Nous voulons pouvoir continuer à dire « Ma maison – notre Suisse ».

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)
 
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