L’UDC l‘avait annoncé: la formation, la politique de formation et en particulier l’école deviennent des thèmes centraux pour l’UDC.
L’UDC entend réagir aux plaintes de plus en plus fréquentes de pa
L’UDC l‘avait annoncé: la formation, la politique de formation et en particulier l’école deviennent des thèmes centraux pour l’UDC.
L’UDC entend réagir aux plaintes de plus en plus fréquentes de parents, qui ne veulent plus accepter sans broncher le déclin de l’école publique en Suisse. Ces doléances sont à prendre au sérieux et doivent êtres traitées dans les plus brefs délais.
C’est de prime abord avec une certaine surprise que l’UDC a pris acte du nombre toujours croissant d’enseignants de tous les cantons – et pas seulement des membres du parti – qui l’ont conjuré de prendre le problème de l’école à bras le corps et de mettre un terme à son démantèlement.
Depuis le début de l’année l’UDC a mis en place un groupe de travail sur le sujet. Il aura pour mission de soumettre à la direction du parti dans les plus brefs délais un rapport complet sur la formation, accompagné d’un plan d’action détaillé.
HarmoS
Peu après son entrée en fonction le groupe de travail a constaté un besoin urgent d’agir, et a pointé du doigt HarmoS. En effet ce concept, imaginé par la Conférence des directeurs de l’instruction publique (CDIP), prévoit une transformation profonde de l’école dans tous les cantons. Ces changements, dont le public ne mesure pas encore la portée, mèneront à une centralisation sans précédent.
La première question que l’on est en droit de se poser, est celle de la légitimité d’une telle conférence. Qui donc lui octroie la compétence d’élaborer une législation sur l’école, à laquelle les cantons n’ont d’autre choix que de répondre par oui ou par non, à l’exclusion de toute modification? Avec HarmoS les législatifs cantonaux sont totalement exclus d‘un processus politique qui est très clairement du ressort des cantons. La Constitution fédérale pas plus que les constitutions cantonales ne prévoient de compétences législatives en faveur de la CDIP – un organe consultatif auquel a déjà été confiée la mise en œuvre de décisions cantonales dans certains domaines. Pourtant la CDIP se comporte comme si elle était investie d’un pouvoir législatif lorsqu’elle se permet de spolier les parents de leur autorité quant à l’éducation de leurs enfants, lorsqu’elle introduit l’école obligatoire à partir de quatre ans, lorsqu’elle décide de transférer toute la responsabilité de l’éducation des enfants à l’Etat et à l’école publique. Il est dés lors tout à fait compréhensible que certains parents s’opposent à ces desseins.
Référendums cantonaux
L’UDC du canton de Lucerne a réussi par son référendum, qui en appelle d‘autres, à lancer la lutte contre le concordat HarmoS. Pour être honnête, ce sont principalement des parents inquiets, plus que des politiciens, qui ont sonné la charge. La responsable principale du référendum lucernois, Mme Barbara Lang, est parmi nous aujourd‘hui. C’est d’elle et de son groupe qu’est partie l’étincelle qui doit propager le feu aux autres cantons. En ce moment les collectes de signatures ont lieu dans les cantons de Thurgovie et des Grisons. D’autres suivront.
Une démarche coordonnée
L’UDC a convoqué il y a deux semaines tous les présidents de ses partis cantonaux ainsi que de ses groupes parlementaires cantonaux. La décision est sans équivoque: l’UDC coordonnera les efforts nationaux contre HarmoS – et ce également en Suisse romande.
Les détails vous seront énoncés dans les exposés du conseiller national Jean-Pierre Grin, qui énumérera les raisons principales de l’opposition de l’UDC à HarmoS, de Mme Barbara Lang, qui a lancé dans son canton de Lucerne le premier des référendums contre HarmoS et enfin d’Ulrich Schlüer, qui dirige le groupe de travail de l’UDC sur l’école et coordonne à l’intérieur du parti les différents projets contre HarmoS. Enfin vous aurez l’occasion de poser vos questions à notre hôte, Edgar Holdener de Unteriberg (SZ), dont M. Schlüer vous expliquera la présence aujourd’hui.
L’UDC n’acceptera pas que les parents soient privés de la responsabilité primordiale qui est la leur dans l’éducation de leurs enfants – et encore moins sans décision populaire. C’est l’essence même du mouvement d’opposition engagé par l’UDC contre le projet HarmoS.