La Suisse était autrefois un des pays les plus sûrs du monde. Cette situation était un grand avantage au niveau économique et assurait aussi la qualité de la vie des habitants. Entre-temps, l’immigrat
La Suisse était autrefois un des pays les plus sûrs du monde. Cette situation était un grand avantage au niveau économique et assurait aussi la qualité de la vie des habitants. Entre-temps, l’immigration en masse nous a apporté la criminalité et l’insécurité. Les chiffres statistiques confirment ce que chacun apprend tous les jours dans les médias. Et ce que malheureusement de nombreuses Suissesses et de nombreux Suisses doivent supporter de manière très directe: nous avons un problème avec les étrangers criminels.
Les étrangers commettent quatre fois plus souvent des délits pénaux que les Suisses. La proportion de délinquants étrangers impliqués dans des bagarres et des attaques est de 82%; elle est de 80% dans le trafic de drogues.
Les résultats du rêve multiculturel
Cette propagation de la criminalité étrangère a des raisons idéologiques: l’idéologie multiculturelle. Et elle a des responsables politiques: la gauche et ses alliés, c’est-à-dire les socialistes, les Verts, le PDC et le PRD. Ces milieux rêvent d’une nouvelle Suisse, d’une Suisse ouverte, d’une Suisse privée de ses fondements traditionnels et ressemblant à une publicité Benetton multicolore. Formant une alliance de rêveurs à côté de la réalité, la gauche et ses complices bloquent depuis des années les propositions UDC au Parlement fédéral et dans les parlements cantonaux. Avec pour résultat une politique irresponsable de l’ouverture tous azimuts.
Celles et ceux qui osent relever les effets négatifs de cette immigration massive incontrôlée se font critiquer et mettre à l’écart, accuser de xénophobie, voire placer dans le camp nazi. La vision multiculturelle est la seule voie du salut et toute contradiction est hérésie.
Permettez-moi d’illustrer ce propos en prenant quelques exemples dans les programmes politiques des socialistes, des Verts et des partis du centre.
Les Verts
Pour les Verts, c’est un droit humanitaire que de pouvoir s’établir librement n’importe où. Ils demandent l’admission collective des sans-papiers, la naturalisation facilitée, des droits politiques pour les étrangers. Et, dans la bonne tradition totalitaire, un programme d’instruction publique politisé: l’interdiction du racisme doit faire partie intégrante de la formation. Résultat: plus d’immigration et moins de Suisse; les Verts portent donc la responsabilité de l’immigration en masse et de la criminalité étrangère.
PS
Pour le PS, la Suisse est un pays d’immigration – nonobstant sa forte densité démographique. De l’avis des socialistes, l’immigration en Suisse doit même être forcée: ils demandent le regroupement familial immédiat et sans condition. Non seulement pour les enfants, mais aussi pour les adultes jusqu’à 21 ans. Le PS va même plus loin en exigeant que les conditions d’admission stipulées dans l’accord de libre circulation des personnes conclu avec l’UE s’appliquent à tous les immigrants – imaginez: aux immigrants du monde entier! Donc, la Suisse doit ouvrir toutes grandes ses portes! Les socialistes portent de ce fait la responsabilité de l’immigration en masse et de la criminalité étrangère.
PDC
Le PDC demande l’institution de préposés à l’intégration, de médiateurs culturels et linguistiques. Et, bien sûr, que la Confédération paie tout cela. Là encore, on nous dit que l’immigration est un enrichissement pour la Suisse et que l’intégration est l’affaire des Suisses. La conseillère fédérale PDC Ruth Metzler voulait faciliter la naturalisation. Pour le PDC, l’indication de la nationalité dans les communiqués de police est discriminatoire et doit être empêchée. Le PDC porte donc la responsabilité de l’immigration en masse et de sa conséquence, la criminalité étrangère.
PRD
Le PRD fait les mêmes déclarations, mais sous une forme plus compliquée. Quand on a traduit en langage clair les termes alambiqués et intellectuels de la prose radicale, on constate que ce parti aussi estime que l’intégration des étrangers est une tâche centrale de l’Etat. Les radicaux croient aussi qu’on fait des étrangers des Suisses en leur donnant le droit de vote et d’élection communal. Dans les parlements cantonaux, les élus radicaux déclarent que la naturalisation est un acte administratif par analogie à l’attribution d’un permis de conduire. Le PRD aussi considère que l’intégration est avant tout l’affaire de l’Etat et non pas celle des immigrants. Et, bien sûr, nous nous souvenons du conseiller fédéral Pascal Couchepin qui a reproché à l’UDC de faire du populisme quand elle exigeait une action plus sévère contre la violence juvénile importée et qui demandait de plus larges droits de participation en faveur des jeunes dans les questions scolaires. Le PRD porte la responsabilité de l’immigration en masse et donc aussi de la criminalité étrangère.
On le voit bien: il appartient à l’UDC de reprendre à son compte le besoin des Suissesses et des Suisses de plus de sécurité, de plus de limites et d’une action plus rigoureuse contre celles et ceux qui franchissent ces limites. Et c’est précisément ce que nous faisons avec notre initiative sur le renvoi. Le 1er août chaque Suissesse et chaque Suisse peut signer cette initiative populaire.