Vous n’avez pas raison ou tort parce que d’autres sont d’accord avec vous. Vous avez raison parce que vos faits sont exacts et votre raisonnement est juste. Cette citation du financier américain…
Vous n’avez pas raison ou tort parce que d’autres sont d’accord avec vous. Vous avez raison parce que vos faits sont exacts et votre raisonnement est juste. Cette citation du financier américain Warren Buffet correspond bien à notre situation. Depuis de nombreuses années, nos faits sont exacts et notre raisonnement est juste. Malgré tout, nous n’avons pas su trouver les mots pour prévenir la catastrophe et aujourd’hui, la facture est lourde.
La violence est partout. Dans certains quartiers, rackets et bastons dans la cour et aux alentours constituent le quotidien de nos écoliers. Comment dans ces conditions leur demander de réussir leur scolarité ? La violence péjore non seulement le présent de nos enfants mais aussi leur avenir qui dépend très largement des connaissances acquises à l’école. Les enseignants ne sont pas mieux lotis, qui sont eux aussi menacés voire expédiés à l’hôpital lorsqu’ils tentent de ramener un peu de calme dans leurs établissements.
Dans la rue, les jeunes règlent maintenant leurs différends à coups de batte de base-ball ou de couteau. Chaque week-end nous apporte son lot de faits divers sordides. On mesure l’état de délabrement moral d’une certaines jeunesse aux viols multiples dont la presse s’est fait l’écho ces dernières semaines. Loin d’éprouver le moindre remord quant à leurs actes, les auteurs immortalisent au contraire la scène au moyen de téléphones portables qu’on exhibe ensuite en guise de trophées.
L’impensable a récemment été atteint avec l’engagement de Sécuritas au service des urgences du CHUV pour éviter que le personnel soignant ne soit agressé par ceux-là même à qui il porte secours. Un comble.
N’en déplaise aux tenants du politiquement correct, force est d’admettre que la plupart du temps, les auteurs sont d’origine étrangère ou naturalisés depuis peu. Les chiffres publiés par l’Office fédéral de la statistique sont à cet égard éloquents. Au 6 septembre 2006, 5’888 personnes se trouvaient détenues dans les prisons suisses. Les étrangers représentaient 69 % de la population totale et 80 % des prisonniers en détention préventive.
Selon les statistiques de la criminalité de la police cantonale de Zurich, les jeunes provenant des Balkans représentent 52,6 % de tous les jeunes étrangers soupçonnés de délits contre la vie ou l’intégrité corporelle. Longtemps, la gauche a nié cette situation. Aujourd’hui, à la lumière des récents faits divers, le discours a changé. Il y a bien un problème d’intégration mais c’est la population suisse qui en est responsable, population suisse égoïste qui n’a pas fait assez pour les migrants.
Tout n’est pas faux dans cette affirmation. Nous n’avons pas fait assez. Nous n’avons pas fait assez pour exiger le respect de nos lois et de nos coutumes. Nous n’avons pas fait assez pour répéter que la place de la femme dans la société n’est pas négociable. Nous n’avons pas fait assez pour dire clairement que nous ne tolérons pas que des requérants d’asile se livrent au trafic de drogue dans nos rues. Nous n’avons pas fait assez pour affirmer que c’est le migrant qui s’adapte à son pays d’accueil et non l’inverse. Nous n’avons pas fait assez pour éloigner celles et ceux qui abusent de notre hospitalité.
Nous n’avons pas fait assez mais il est encore temps. La situation actuelle n’est que le résultat de notre incurie. Face à une gauche qui commence à admettre timidement l’existence d’un problème mais en conteste les causes, c’est à nous qu’il convient de rappeler les principes fondamentaux qui permettent la vie en société. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Celles et ceux qui ne peuvent ou ne veulent admettre nos principes n’ont pas leur place chez nous et il est de notre devoir de les éloigner.
Le principe de la naturalisation à l’essai doit être introduit. Cette mesure nous permettra durant un laps de temps qui reste à définir de retirer le passeport suisse à celui qui ne s’en montrerait pas digne. On ne saurait tolérer que l’obtention de la nationalité suisse puisse être interprétée par certains comme une garantie de rester chez nous quel que soit le comportement.
Les criminels étrangers doivent être systématiquement expulsés, fussent-ils mineurs. S’il s’avère que les parents ont négligé leur devoir d’éducation, l’expulsion touchera toute la famille. Elever des enfants n’est certes pas une science exacte et on peut parler ici d’obligation de moyens et non de résultats mais il est essentiel que nous disposions d’un moyen d’impliquer les parents migrants dans le processus.
Le code pénal doit être adapté à la nouvelle clientèle des tribunaux, souvent jeune, la plupart du temps dépourvue de repères moraux et présentant une inquiétante propension à la violence. Les peines infligées doivent correspondre à la gravité de l’infraction commise.
Pour conclure, c’est à nous qu’il revient de mettre de l’ordre. Nous lutterons efficacement contre la violence en appliquant sans faiblesse le principe fondamental suivant : Les criminels étrangers dehors, les criminels suisses dedans.