Chaque année, l’Etat prend plus d’argent à ses citoyennes et ses citoyens aux-quels il reste de moins en moins pour vivre et s’épanouir…
Chaque année, l’Etat prend plus d’argent à ses citoyennes et ses citoyens aux-quels il reste de moins en moins pour vivre et s’épanouir.
La politique du centre-gauche pratiquée durant la dernière législature a eu des résultats désastreux: déficits financiers, explosion de la dette publique, hausse des impôts et baisse de l’attractivité de la place économique et industrielle suisse.
Durant la législature écoulée et aussi pendant la campagne électorale 2003, l’UDC a donc demandé à plusieurs reprises de réduire les impôts, taxes et rede-vances et d’assainir les finances publiques par une baisse des dépenses. Cette première année de la nouvelle législature lui donnera l’occasion de concrétiser ses propositions et de se battre pour elles au cours de plusieurs campagnes de votation essentielles pour la politique fiscale et financière de notre pays.
Oui au train de mesures fiscales
11 cantons et une alliance gauche-verte ayant lancé un référendum, le train de mesures fiscales sera présenté au peuple le 16 mai 2004.
Ce projet apporte un réel allègement fiscal aux familles; il encourage l’accession à propriété immobilière individuelle et renforce l’économie. Les familles et les personnes seules élevant des enfants bénéficieront de déductions fiscales subs-tantielles (déductions pour enfants, déductions pour la garde des enfants par des tiers, déductions pour les primes d’assurance-maladie). Grâce à l’introduction du splitting partiel, les personnes mariées et réalisant toutes les deux un revenu cesseront d’être pénalisées fiscalement par rapport aux concubins. Les familles et les personnes élevant seules des enfants ne paieront plus d’impôt fédéral di-rect jusqu’à un revenu annuel de 70’000 francs. Les nouveaux acquéreurs d’un logement bénéficieront de facilités pour l’épargne-logement. Ils pourront égale-ment durant une première phase déduire largement les intérêts hypothécaires. L’injuste imposition de la valeur locative est supprimée. Ce train de mesures fis-cales n’est pas seulement un authentique encouragement de la famille, mais il pose aussi la base d’une augmentation bienvenue de la quote-part de la proprié-té immobilière en Suisse. En allégeant la charge fiscale grevant les familles et en encourageant la propriété foncière, ce train de mesures renforce enfin les classes moyennes et donne ainsi d’importantes et durables impulsions à l’économie.
Non à l’assurance-maternité
L’UDC a été le seul parti politique à soutenir le référendum contre l’assurance-maternité qui sera prochainement déposé à la Chancellerie fédérale. Trois fois déjà, le peuple suisse a clairement rejeté l’assurance-maternité, la dernière fois le 13 juin 1999. Il est d’autant plus regrettable que ce soit précisément à l’insti-gation du directeur de l’Union suisse des arts et métiers, le conseiller national radical Pierre Triponez, que cette nouvelle assurance sociale soit lancée. Elle coû-tera quelque 500 millions de francs par an et exigera une hausse des cotisations APG après cinq ans déjà, puis une deuxième fois après huit ans.
L’UDC se bat pour la consolidation des œuvres sociales existantes. Elle rejette toute extension de l’Etat social et combattra de toutes ses forces l’assurance-maternité. Si la caisse des APG dispose encore de réserves, celles-ci doivent pro-fiter aux cotisants, donc aux salariés et aux employeurs, par le biais d’une baisse des cotisations. Ce procédé décharge les entreprises, encourage la consomma-tion et donne des signaux positifs à l’économie.
Non aux hausses de la TVA pour l’AVS/AI
L’UDC combattra la modification constitutionnelle approuvée par le Conseil fédé-ral et le parlement en vue d’une augmentation de 1,8% de la TVA pour l’AVS et l’AI. Cette hausse des impôts prélève plus de cinq milliards de francs auprès de la population et réduit d’autant son pouvoir d’achat et sa capacité d’investir.
L’UDC propose de garantir l’AVS jusqu’en 2015 sans nouvelles augmentations des impôts. Elle se bat donc dans les discussions parlementaires en cours en fa-veur du versement de la majeure partie du produit des réserves d’or excédentai-res de la BNS au fonds AVS, donc au financement de la principale œuvre sociale de notre pays. Il est inadmissible de disperser cette fortune dans la couverture des déficits de la Confédération et des cantons.
On ose espérer que tout le monde a compris aujourd’hui que l’explosion des coûts de l’AI ne peut pas simplement être compensée par une hausse des im-pôts, mais qu’elle exige une intervention sur le fond. Cette augmentation des charges de l’AI n’a en effet aucun rapport avec la démographie. Nous ne pouvons la contrôler que si nous stoppons l’immigration étrangère dans cette assurance et si nous combattons avec détermination l’invalidité simulée en redéfinissant les droits à une rente AI. L’exécution de cette assurance doit se faire de manière beaucoup plus restrictive.
Indispensable initiative UDC pour la baisse des primes
Le rejet de la révision de la LAMAL par le parlement durant la dernière session d’hiver a ouvert la voie à une véritable réforme de la santé publique dans le sens de l’initiative UDC pour la baisse des primes d’assurance-maladie. Nous relance-rons donc avec vigueur la récolte des signatures. Le catalogue des prestations obligatoirement couvertes par l’assurance de base doit enfin être ramené aux soins et prestations réellement nécessaires à atténuer la douleur, guérir et réin-tégrer les malades. La concurrence doit être encouragée également dans le do-maine de la santé publique. A cet effet, il faut, conformément à notre initiative, lever l’obligation contractuelle et remplacer le mode de financement totalement opaque des hôpitaux publics par un système transparent. Tous les fournisseurs de prestations doivent être mis sur pied d’égalité.
Halte à la multiplication des redevances
C’est également un de nos objectifs centraux que de stopper le transfert insi-dieux de la charge fiscale vers les redevances et les taxes.
Les tarifs fiscaux étant généralement fixés dans des décrets soumis au référen-dum et ne pouvant donc être modifiés sans l’aval du peuple, les responsables politiques recourent de plus en plus souvent à d’autres ressources, donc aux re-devances et taxes liées à la consommation, pour financer de nouvelles tâches publiques. Plus personne ou presque n’a une vue d’ensemble dans cette jungle de taxes et de redevances prélevées pour tout et n’importe quoi. Cette évolution a entraîné une forte augmentation de la charge fiscale. L’UDC demande qu’elle soit stoppée et que toutes les taxes et redevances au niveau communal et can-tonal soient réglées et chiffrées dans des décrets soumis au référendum.
L’UDC continuera de se battre – au Parlement avec son groupe et au gouverne-ment avec ses deux conseillers fédéraux Samuel Schmid et Christoph Blocher – pour concrétiser le programme de législature que le groupe a adopté le 8 no-vembre 2003. Le principal objectif est de forcer l’Etat de se concentrer sur ses tâches premières afin qu’il reste plus de liberté et de moyens aux citoyennes et aux citoyens. Il est grand temps de provoquer un tournant bourgeois de la politi-que fédérale!