Durant la campagne électorale qui a précédé les élections fédérales du 19 octobre 2003, tous les partis politiques voulaient prendre…
Durant la campagne électorale qui a précédé les élections fédérales du 19 octobre 2003, tous les partis politiques voulaient prendre des mesures favorables à la place économique suisse et notamment aux PME. L’UDC a non seulement gagné ces élections et envoie le plus grand groupe parlementaire à Berne, mais elle compte dans ses rangs le plus grand nombre d’entrepreneurs. Ces conseillers nationaux disposant d’une expérience pratique mettront tout en œuvre pour renforcer la place économique suisse et garantir son indépendance. Celle-ci subit de nombreuses menaces :
1. Au niveau fiscal :
2. Taxes et redevances :
3. Meilleures conditions cadres :
4. Infrastructures :
5. Assurances sociales :
La liste ci-dessus n’est pas exhaustive. Elle comprend des domaines qui sont de la compétence de la Confédération. Les cantons et les communes introduisent également de nouvelles taxes et de nouveaux impôts. A Bulle, par exemple, où sont situées mes entreprises, les propriétaires d’immeubles sont actuellement soumis à 4 taxes différentes en relation avec les infrastructures et notamment l’épuration des eaux.
Sauvegarder la compétitivité internationale
D’un autre côté, les négociations avec l’Union Européenne, les bilatérales I et II, risquent de nous amener de nouvelles contraintes. Nous n’aurons que peu d’emprise sur les décisions prises à Bruxelles. Il suffit de penser aux énormes pressions qui sont actuellement faites sur notre pays pour nous forcer à abandonner le secret bancaire. Ces pressions se dirigent directement contre la compétitivité de la place économique et industrielle suisse et proviennent d’Etats qui entendent empêcher par tous les moyens la concurrence fiscale entre pays. La présence d’une place financière suisse forte les gêne. En faisant publiquement pression sur le secret protégeant les clients des banques suisses, ils tentent de détourner l’attention de leurs propres difficultés politiques et de l’échec de leur politique financière.
L’augmentation de la TVA à 15% au moins comme cela est prévu dans l’UE, sera-t-elle accompagnée d’une baisse des autres impôts? Non, sans doute, et c’est bien pour cette raison que l’UDC continuera de se battre en 2004 avec détermination contre toute hausse des impôts.
L’UDC examinera en détail et de manière critique les résultats de toutes les négociations bilatérales. Elle n’approuvera des traités internationaux que si l’économie suisse en est renforcée.
L’UDC, le parti de l’économie
Comme vous le constatez par ce bref exposé, les problèmes économiques au programme de la législature 2003-2007 sont nombreux. En envoyant à Berne des hommes de terrain et d’expérience, l’UDC mettra tout en œuvre pour garantir à la Suisse une place économique forte et indépendante.