Je suis fréquemment interpellé par des hommes et des femmes inquiets devant les problèmes que rencontre notre pays. Ces personnes se sentent pieds et poings liés face à la propagation de la…
Je suis fréquemment interpellé par des hommes et des femmes inquiets devant les problèmes que rencontre notre pays. Ces personnes se sentent pieds et poings liés face à la propagation de la criminalité et aux abus sans cesse croissants dont fait l’objet notre système de sécurité sociale. Le taux de criminalité augmente et, avec lui, surtout, le nombre de crimes violents. Une part croissante des malfaiteurs est d’origine étrangère. Parallèlement, la majorité du Parlement souhaite tout simplement lever les contrôles frontaliers et envoyer les policiers contrôler les voitures en stationnement au lieu de les faire veiller à la sécurité de la population. Mais ce n’est pas tout. De plus en plus de personnes arrivent en Suisse pour abuser de notre généreux filet social. La population en a plus qu’assez d’être livrée sans défense à cette évolution néfaste. Et seule l’UDC est prête à agir!
Placer les délinquants et les criminels violents devant leurs responsabilités
Le nombre d’atteintes à l’intégrité physique a presque doublé durant les dix ans écoulés puisqu’il a passé de 3700 à 6100. L’an passé, nous avons atteint un triste record avec 213 assassinats. Chaque jour, plus de 800 crimes et délits sont commis dans notre pays. La criminalité est florissante et les autorités sont incapables de l’enrayer. Et à qui devons nous cette situation? Aux autres partis politiques qui préfèrent détourner la tête quand le tourisme criminel augmente; aux autres partis qui permettent que des malfaiteurs soient libérés sous condition, qui s’inquiètent bien plus de la prétendue réintégration sociale de ces individus que de la douleur de leurs victimes; aux autres partis qui propagent une politique de la drogue lâche et erronée en assurant l’impunité aux trafiquants et consommateurs de drogues.
Plus d’une fois, l’UDC a demandé une justice plus sévère à l’égard des malfaiteurs. Les touristes criminels doivent être renvoyés dans leur pays pour y purger leur peine; les criminels étrangers condamnés en Suisse doivent être expulsés du pays à leur sortie de prison; d’une manière générale, les peines doivent être durcies. La justice doit être aussi sévère à l’égard des délits liés à la drogue et du vandalisme que face aux autres violations de la loi.
Malheureusement, nous avons attendu en vain le soutien des autres partis pour obtenir ces changements. Bien sûr, quelques semaines avant les élections, le PRD prêche la tolérance zéro et le PDC donne des instructions pour l’autodéfense. Mais quand il s’agit de passer aux actes, ces partis sont beaucoup moins pressés à renforcer la lutte contre la criminalité. La sécurité est un droit et sa garantie est une tâche prioritaire de l’Etat. C’est à ce niveau que la Confédération doit engager ses moyens au lieu de jeter l’argent par les fenêtres pour des tâches superflues.
Ne pas abandonner la protection des frontières
Le Conseil fédéral prétend qu’une adhésion à l’accord de Schengen est dans l’intérêt de la sécurité de notre pays. Une fois de plus, la réalité sera inverse. La collaboration instaurée par cet accord implique en effet la suppression des contrôles frontaliers qui, aujourd’hui déjà, sont lacunaires. Les pays membres de la convention de Schengen se battent contre une criminalité croissante depuis que les criminels de tout poil peuvent circuler librement dans toute l’Europe pour y pratiquer leur commerce illicite. Les contrôles dans l’arrière du pays, qui sont censés remplacer la surveillance des frontières, ne servent à rien, sinon à ennuyer des citoyens honnêtes. Ils n’ont en effet de loin pas l’efficacité des vérifications à la frontière. Ce qui n’empêche pas les autres partis de voir dans l’accord de Schengen le salut de la Suisse. Jamais l’UDC ne soutiendra ce projet.
Refuser les abus dont est victime notre système social
Mais les citoyennes et les citoyens de ce pays ne se sentent pas seulement impuissants devant la progression de la criminalité; ils ressentent aussi un profond malaise face aux abus croissants dont fait l’objet notre système social. Nos œuvres sociales – et même notre Etat dans son ensemble – repose sur le principe de la responsabilité individuelle. En d’autres termes, ce système ne peut fonctionner que si cette responsabilité est réellement assumée. C’est dire qu’il est vulnérable face aux abus. Cela se sait très rapidement. Dans ce pays, on ne se contente pas d’offrir un salaire aux criminels enfermés qui gagnent ainsi davantage qu’en effectuant un travail normal dans leur pays d’origine; non, on admet même que des familles complètes entrent clandestinement en Suisse et envoient leurs enfants à l’école même en l’absence d’une autorisation de séjour. Et profitent d’un système de santé publique hautement développé. Il existe même des dépliants donnant des instructions exactes aux sans-papiers et autres clandestins sur la manière d’obtenir des prestations sociales. Et cela sans parler des faux réfugiés dont la demande d’asile a été refusée, mais qui réussissent tout de même à s’incruster par toutes sortes d’astuces, par des mariages simulés ou tout simplement en faisant de la résistance. S’ils sont assez astucieux, ils obtiennent même une rente AI pour vivre confortablement dans leur pays d’origine – qu’ils ont fui parce qu’ils y étaient prétendument persécutés.
Rien d’étonnant que la population suisse, qui assume ses responsabilités et qui trime pour assurer ses besoins, soit furieuse devant ces agissements. Il faut mettre fin une fois pour toutes à ces abus criants. Il faudra donc bien que nous lancions une fois de plus une initiative pour forcer les autorités à faire leur travail. C’est le cas avec l’initiative pour la baisse des primes et ce sera encore une fois le cas avec la troisième initiative sur l’asile. Le peuple nous donnera raison.