Exposé

Violence chez les jeunes: prévention et éducation

C’est l’unique alternative. Il est reconnu depuis bon nombre d’années que l’abstinence est le seul moyen crédible et efficace qui puisse combattre le phénomène de la dépendance. Il a souvent été…

Gilberte Demont, Coordinatrice UDC CH-Romandie,  St-Prex (VD)

Une politique de prévention orientée vers l’abstinence

C’est l’unique alternative. Il est reconnu depuis bon nombre d’années que l’abstinence est le seul moyen crédible et efficace qui puisse combattre le phénomène de la dépendance. Il a souvent été évoqué et, par la suite, prouvé qu’une personne alcoolique ne peut faire recours qu’à l’abstinence pour sortir de ce tunnel.

Il en va de même pour les drogues dures ou drogues douces qui ont des effets dévastateurs et néfastes sur les jeunes d’aujourd’hui. Un consommateur de drogue en période de manque commettra n’importe quels délits pour s’approprier de la marchandise, quitte à en recourir à des actes violents. Pour lui la notion du respect aura totalement disparu.

Dans le but de restreindre un maximum la consommation de drogues, il est essentiel de prendre ce mal à sa racine. Parallèlement exercer une politique de prévention dirigée vers l’abstinence pourrait certes contribuer à diminuer le nombre de consommateurs. Il n’est donc nullement question, pour l’UDC, de soutenir la libéralisation des drogues douces. Une politique de prévention comprend des campagnes d’informations touchant toutes les couches de la population. En premier lieu : l’école. Il est absolument indispensable de faire connaître aux enfants les effets néfastes sur la santé de la toxicomanie. Il est aussi nécessaire, dans la prévention, d’aborder les répercussions des problèmes liés à la dépendance sur la sécurité, sur les finances et sur les œuvres sociales. La politique de prévention doit être maintenue en période de formation professionnelle ; que cette dernière soit dirigée vers l’apprentissage ou vers les études. En effet, en période d’adolescence l’être humain est très souvent influençable, il est donc primordial de ne pas se fatiguer de prévenir, en tenant compte bien entendu de la forme de communication. Pour toucher le grand public, le biais des médias est incontournable, entre autres la télévision, la radio, le cinéma, les journaux, etc.

Comment intégrer les enfants de langue maternelle étrangère dans les classes de notre pays ?

Lorsque dans une classe de 20 élèves, trois enfants sont de langue maternelle étrangère, il est impératif que l’enseignant(e) dispose de suffisamment de temps à consacrer à ces trois élèves afin qu’ils atteignent le niveau de leurs camarades. Vu le programme chargé des enseignants, il est peu probable que le temps disponible soit suffisant. Dans des communes à forte densité de population étrangère, par exemple Renens dans le canton de Vaud où c’est l’inverse : sur 20 élèves on compte trois Suisses, le problème est plus alarmant. Sans prendre de mesures ad-hoc, le niveau scolaire des classes régressent immanquablement. En vue d’éviter les effets pervers de ce problème sur l’économie et la culture de notre pays, il est nécessaire de prendre des mesures pour combler ces lacunes principalement linguistiques. Mettre en place des classes parallèles uniquement pour les élèves de langue maternelle étrangère nous paraît être la meilleure solution. Il serait nécessaire que les enfants concernés fréquentent ces écoles jusqu’à ce qu’ils puissent s’exprimer convenablement dans la langue utilisée dans la région où ils habitent et qu’ils la comprennent. Un bon enseignement de base en matière linguistique est un atout important pour une activité professionnelle ensuite. De plus, il est anormal et injuste de faire stagner, voire régresser le niveau intellectuel d’enfants qui ont eut, certes le privilège, de recevoir une meilleure instruction dès leur plus jeune âge.

Les parents se chargent de l’éducation et l’école de l’enseignement

« Eduquer » signifie former l’esprit, développer ses aptitudes intellectuelles, physiques, son sens moral – apprendre à quelqu’un les usages de la société, les bonnes manières – préparer un enfant à devenir indépendant, à prendre des responsabilités de façon à pouvoir vivre de manière optimale dans le monde des adultes.

Aujourd’hui, nous vivons dans une société offrant une panoplie de distractions permettant aux parents de « lever le pied ». Les enfants se réjouissent devant les jeux vidéos, computer ou autres et, trop souvent les parents ne prennent pas la peine de contrôler le genre de jeux utilisés et la durée journalière d’utilisation. Si 20 minutes de jeu vidéo dont le but est de tuer n’ont pas encore prouvé qu’ils puissent conduire à l’acte, il est certain que 20 minutes de jeu peuvent suffire à accroître l’agressivité. Deux heures par jour, selon les jeux, peuvent amener le risque de perdre la distinction entre le monde réel et virtuel. Il est donc capital que les parents ne se démobilisent pas. Enseigner à un enfant la responsabilisation, le respect des règles en général et également le respect d’autrui, fait partie des règles fondamentales. Enseigner aussi à l’enfant à gérer les conflits sans pour autant le faire à sa place est un élément capital. Toutefois, cela ne suffit pas ; l’enfant doit se sentir soutenu, encouragé et encadré. Fixer des limites dans l’éducation d’un enfant lui apportera un sentiment de sécurité. L’investissement personnel des parents doit être soutenu et journalier.

« Enseigner » signifie faire acquérir la connaissance ou la pratique d’une science, d’un art, etc. Le rôle des maîtres et maîtresses d’école reste celui d’enseigner. Ils ont également la mission de faire respecter l’ordre et les règles engendrées par la collectivité. Actuellement, trop souvent les enseignants sont obligés d’empiéter sur le domaine parental qui n’a pas ou insuffisamment rempli sa mission d’éducateur. Voilà le départ de la déresponsabilisation.

La responsabilité parentale du comportement de leur(s) enfant(s)

Les parents restent responsables de leur(s) enfant(s) jusqu’à sa (leur) majorité. Si un écart de comportement de leur enfant mérite sanction les parents ne doivent pas s’y opposer. Il a été prouvé à maintes reprises que le châtiment décourageait les récidivistes. Les citoyens suisses doivent assumer leurs responsabilités parentales et, cas échéant, les répercussions financières d’actes illégaux commis par leurs enfants. Il en va de même pour les habitants de nationalité étrangère vivant en Suisse et idem pour les demandeurs d’asile. Concernant ces derniers, la première condition à remplir en tant que requérant d’asile est de montrer une volonté d’intégration et un respect des règles de notre pays. Si leurs enfants commettent des délits en Suisse, l’UDC est d’avis que le renvoi de la famille est la seule alternative à offrir aux parents.

Pour permettre aux parents de remplir au mieux leur mission, l’UDC s’opposent à toute hausse d’impôts touchant la famille et entreprend ou approuve toute les démarches apportant une réduction sur la fiscalité touchant la famille. Il est toutefois indispensable que chacun prenne conscience de son rôle influençant de manière considérable notre société actuelle.

 
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