Contrairement à ce que l’on prétend souvent, le contre-projet n’est pas un compromis! Il vise bien plus à empêcher le renvoi des étrangers criminels; il gonfle une onéreuse bureaucratie en…
Contrairement à ce que l’on prétend souvent, le contre-projet n’est pas un compromis! Il vise bien plus à empêcher le renvoi des étrangers criminels; il gonfle une onéreuse bureaucratie en multipliant les recours et les procédures. Les expulsions seront presque impossibles avec le contre-projet ou du moins reportées pendant des années par des recours sans fin.
Un exemple:
un Turc a commis un assassinat en Suisse; il a été condamné à quelques années de prison, puis devait être expulsé du pays. Mais comme il avait de la famille en Suisse, il a pu rester. Le contre-projet n’apporterait aucune amélioration dans un tel cas.
Le contre-projet
Le contre-projet ne prévoit pas non plus une durée minimale pour l’interdiction de séjour faite aux étrangers expulsés. Ceux-ci peuvent revenir après un an déjà. Dans la pratique cela signifie que ces individus feront des vacances prolongées dans leur pays d’origine avant de retourner tranquillement en Suisse.
Le contreprojet comporte un « article sur l’intégration » qui est totalement déplacé à cet endroit, car sans rapport avec l’initiative sur le renvoi. On dira peut-être qu’il est important de mieux intégrer les étrangers. Cette position est naïve et irréfléchie. La majorité des étrangers vivant en Suisse sont fort bien intégrés et apportent une contribution à la société et à l’économie suisses. Mais le fait est qu’une petite proportion d’étrangers ne veut et ne peut pas s’intégrer. L’intégration est un processus qui ne peut pas aboutir sans la volonté de la personne à intégrer. Lorsque cette volonté fait défaut, les cours les plus chers, les travailleurs sociaux les plus efficaces et les programmes d’intégration les plus exclusifs sont sans effet. Et c’est précisément de ces étrangers criminels et refusant de s’intégrer qu’il est question ici, de ces individus qui considèrent la Suisse comme un pays de cocagne dans lequel ils peuvent se défouler à leur guise et abuser des institutions sociales.
Un exemple:
une jeune famille étrangère vit en Suisse d’une rente AI. La femme touche environ 6000 francs par mois pour elle et ses enfants; son mari travaille à raison de 30% et reçoit en plus une rente AI de 4000 francs. On a du mal à imaginer que ces deux personnes sont invalides en les voyant. Accessoirement, elles ont acheté une Mercedes valant 110 000 francs. L’initiative sur le renvoi permettrait d’expulser purement et simplement pareils abuseurs sociaux. Avec le contre-projet, ils bénéficieraient d’un long procès encore une fois financé par les contribuables suisses et finalement la faute serait attribuée à l’Etat qui n’a pas fait assez d’efforts pour intégrer cette charmante famille.
L’escroquerie sociale tue l’Etat social!
Aujourd’hui quelque 22% étrangers accaparent 40% des prestations sociales. La police a régulièrement affaire à des familles étrangères qui touchent des rentes AI et d’autres allocations sociales injustifiées et beaucoup trop élevées. Il va de soi que ces étrangers racontent à leurs proches dans leur pays d’origine que la Suisse est un pays merveilleux où on peut gagner beaucoup d’argent en travaillant très peu. Seule l’initiative sur le renvoi permet de stopper cette évolution néfaste.
Les étrangères et les étrangers bien intégrés sont les bienvenus, mais celles et ceux d’entre eux qui commettent des crimes chez nous doivent être renvoyés.
Le contre-projet n’est nullement une « poire coupée en deux ». Non le contre-projet n’est qu’une tromperie perfide qui vise à empêcher les renvois de criminels!
Donc OUI à l’initiative sur le renvoi et NON au contre-projet!