La Suisse est un pays extrêmement attractif pour des requérants d’asile qui ne sont en réalité pas des réfugiés. Des milliers d’immigrants, notamment des jeunes hommes en provenance d’Afrique, qui…
La Suisse est un pays extrêmement attractif pour des requérants d’asile qui ne sont en réalité pas des réfugiés. Des milliers d’immigrants, notamment des jeunes hommes en provenance d’Afrique, qui n’ont aucun motif d’asile à avancer, mais qui cherchent uniquement une vie meilleure en Europe en recourant en règle générale à des bandes de passeurs, affluent vers la Suisse, « paradis » bien connu des requérants d’asile du monde entier. Ils ont tous la certitude de pouvoir séjourner des mois, voire des années en Suisse en se disant déserteurs ou objecteurs de conscience, en affirmant que leurs activités en exil rendent impossible un retour dans leur pays d’origine, en obtenant le statut de « cas de rigueur », en faisant valoir des problèmes de santé, ce qui leur vaut d’onéreux traitements médicaux, en profitant des années durant de l’aide sociale ou de l’aide d’urgence alors qu’ils ont dissimulé leur identité, en bénéficiant du statut de « personnes admises provisoirement », ce qui leur vaut des aides à l’intégration et même le regroupement familial.
Le pouvoir d’attraction que la Suisse exerce sur les faux réfugiés doit absolument être baissé par des mesures efficaces. Il s’agit d’exercer un effet dissuasif, de séparer le bon grain de l’ivraie et d’assécher la base existentielle des bandes de passeurs et de l’industrie de l’asile. Voilà la seule manière d’aider vraiment les authentiques réfugiés, c’est-à-dire les personnes menacées dans leur intégrité physique et leur vie.
Quelques mesures réduisant l’attractivité de la Suisse
(vous trouverez en annexe les propositions détaillées concernant les différents articles de loi)
Proposition éventuelle: la personne concernée doit avoir séjourné au moins sept ans en Suisse (pour les autres propositions éventuelles, voir l’annexe).
Le Tribunal fédéral s’est opposé à cette règlementation. Nous avons donc affaire dans le régime actuel à une inégalité de traitement entre Suisses et étrangers qui doit être corrigée par une modification de la base légale. Il n’est pas tolérable que des personnes touchent des prestations sociales alors qu’elles refusent de déclarer leur identité. Ce serait inimaginable pour des ressortissants suisses.
L’aide d’urgence sert à pallier une situation de détresse temporaire. Aujourd’hui, elle est parfois accordée pendant plusieurs années. Il faut rappeler que l’aide d’ur-gence n’est accordée qu’aux personnes sous le coup d’une décision de renvoi définitif. Ces personnes peuvent et doivent quitter la Suisse. La limitation de l’aide d’urgence les incitera à quitter volontairement le pays.
Toutes ces mesures réduisent efficacement l’attractivité de la Suisse pour les faux réfugiés et profitent finalement aux vrais réfugiés, c’est-à-dire aux personnes menacées dans leur intégrité physique et leur vie.