La question ne se pose même pas: des requérants d’asile dont l’intégrité physique et la vie sont réellement menacées trouveront toujours abri et protection en Suisse. En revanche, les migrants clandestins dont l’unique but est d’améliorer leurs conditions de vie doivent être renvoyés. C’est cela, notre tradition de l’asile. Et c’est pour cette tradition de l’asile que se bat l’UDC.
Environ 1,5 million de migrants illégaux sont entrés en Europe en 2015. Des millions supplémentaires suivront grâce au regroupement familial. Les bandes internationales de passeurs y gagnent des milliards parce que les autorités politiques n’ont pas la volonté d’imposer le droit d’asile et de protéger les frontières contre les passages illégaux.
Les conséquences de cette culture mégalomaniaque du "Vous êtes tous les bienvenus" ou du "Nous parviendrons bien à les accueillir tous" sont aujourd’hui manifestes. Des jeunes hommes originaires de pays arabes et d’Afrique du Nord cultivant des images prémodernes de la société attaquent des femmes européennes. Les migrants charrient de l’islamisme et de la criminalité vers l’Allemagne et dans le reste de l’UE. La situation échappe à tout contrôle quand la nuit de la St-Sylvestre des centaines de migrants en maraude peuvent mener leurs activités monstrueuses dans les rues sans rencontrer de résistance véritable.
La ministre suisse de la justice Simonetta Sommaruga participe à cette folie. Elle est la première responsable de la hausse massive du nombre de demandes d’asile. Les authentiques réfugiés conformément à la convention de Genève ne représentent qu’une infime minorité, quelques pour mille de l’afflux. Le principal groupe est toujours composé d’Erythréens, donc de personnes originaires d’un Etat où il n’y a plus eu de guerre depuis plusieurs années.
Cette folie ne manque cependant pas de méthode. Une majorité de gauche de la Berne fédérale – Conseil fédéral compris – a approuvé l’an passé contre l’avis de l’UDC, une fois de plus seule à assumer cette position, une révision de la loi sur l’asile qui aggravera encore la situation.
Au lieu de renforcer la protection des frontières et de combattre les abus, ces milieux réagissent à l’afflux de migrants en offrant des "avocats gratuits" à tous les requérants d’asile et en multipliant les logements pour ces migrants, si nécessaire en expropriant les communes et les particuliers.
Les "avocats gratuits" prolongeront les procédures et pousseront à la hausse le nombre de demandes. Et même si l’hypothèse naïve de Simonetta Sommaruga d’une accélération des procédures devait se vérifier, cela ne servirait strictement à rien: aussi longtemps que la Suisse n’expulse par les requérants d’asile déboutés, accélération des procédures signifie finalement accélération du passage des prétendus réfugiés dans l’assistance sociale suisse.
Il faut enfin cesser de parler de réfugiés politiques. Nous assistons actuellement à une migration de peuples en direction de l’Europe. Ces gens viennent chez nous parce que nous les y encourageons par une politique d’asile laxiste. Si nous ne protégeons pas nos frontières et si nous ne renvoyons par les faux réfugiés, ils seront toujours plus nombreux à venir.
La situation actuelle exige des mesures de dissuasion. L’augmentation des capacités d’accueil voulue par le Conseil fédéral a juste l’effet inverse. Il est proprement scandaleux que la Confédération envisage même des expropriations pour faire passer sa mauvaise politique. La Suisse est en bonne voie vers la dictature si elle accepte cette attaque de l’autorité contre la propriété privée.
Nous devons stopper la conseillère fédérale Sommaruga et ses gens avec ce référendum sur l’asile. La Suisse n’a pas besoin d’une modification de son droit d’asile qui aggraverait encore la situation. Les lois en vigueur suffisent amplement. Mais il faut que la ministre de la justice les applique enfin.