Personne ne le conteste: des êtres humains dont l’intégrité physique et la vie sont menacées ont droit à l’asile.
Les réfugiés de la guerre doivent bénéficier d’une protection temporaire, le mieux est de la leur donner sur place dans des camps de l’ONU ou d’autres organisations internationales.
Voilà notre tradition de l’asile. C’est pour elle que s’engage l’UDC et pour sauvegarder le droit d’asile, il faut aussi combattre les abus dont il fait l’objet.
L’UDC est actuellement le seul parti qui s’engage rigoureusement pour le droit d’asile suisse en combattant les abus.
Dans l’Europe d’aujourd’hui, nous n’avons pas affaire à une crise de réfugiés, mais à une crise au niveau de la direction politique.
L’Europe est elle-même responsable du problème posé par l’afflux de migrants. Parce que les gouvernements ne distinguent plus les vrais réfugiés et les faux réfugiés.
La politique européenne de la « Bienvenue à la Merkel » a provoqué une migration de peuples. Erreur de construction fondamentale, l’UE a aussi échoué en politique de migration et d’asile. Les accords de Schengen et de Dublin ne valent même plus le papier sur lequel ils sont écrits.
La dernière trouvaille de l’UE est de charger le sultan Erdogan de la sécurité des frontières européennes. Preuve que la situation échappe à tout contrôle. L’UE n’est capable, ni de sécuriser ses frontières extérieures, ni de contrôler les flux de migrants.
Les migrants économiques proviennent surtout des Etats islamiques et africains. Un flot de déracinés déferle sur l’Europe. Des problèmes sociaux et politiques importants menacent notre continent, les récents exemples de Paris et Bruxelles peuvent en témoigner.
La Suisse est directement touchée par ce chaos de l’asile. Elle doit absolument empêcher qu’un nombre encore plus grand de faux réfugiés pénètrent sur son territoire. Elle doit massivement renforcer la protection de ses frontières et émettre des signaux correspondants.
La conseillère fédérale Sommaruga fait juste l’inverse: au lieu de fermer la Suisse aux faux réfugiés, elle accroît les capacités d’accueil par le biais d’expropriations et renforce la culture de bienvenue en proposant des avocats gratuits. Cette offre provoquera évidemment une augmentation de la demande.
Nous devons stopper cette folie de l’asile pour sauver notre droit d’asile: non aux expropriations, non aux avocats gratuits, non à l’extension de la culture de bienvenue, non à la révision de la loi sur l’asile.