L’initiative pour l’autodétermination vise à renforcer la démocratie directe, donc à instituer comme source légale suprême le droit fixé par le peuple et les cantons. L’autodétermination dans des domaines existentiels est indispensable à notre pays. L’accord de Schengen illustre parfaitement les effets nocifs que peut avoir le droit UE pour notre pays et sa population.
L’UE est incapable de protéger ses frontières extérieures et de contrôler les passages frontaliers conformément au traité de Schengen. La Suisse, en revanche, est tenue de respecter cet accord et de renoncer à protéger et à contrôler efficacement ses propres frontières. Il y a quelques années encore, le peuple suisse n’imaginait pas que des milliers de réfugiés économiques en provenance d’Erythrée, d’Afghanistan, d’Iran, du Nigéria, de Gambie, d’Algérie, etc. puissent franchir nos frontières sans être contrôlés. Les risques qui en découlent pour la population suisse – criminalité, terrorisme, maladies, coûts énormes à long terme – ne sauraient être minimisés.
La prochaine étape consistera à nous plier à la suppression par l’UE du visa pour les Turcs bien que ce projet suscite même des oppositions dans plusieurs pays membres de l’UE.
Il faut que la Suisse puisse à nouveau décider et agir de manière autonome pour assurer le bien-être de sa population.
L’accord de Dublin oblige lui aussi la Suisse d’accepter des inconvénients considérables pour sa propre population parce que certains Etats UE comme la Grèce et l’Italie ne le respectent pas, alors que le Conseil fédéral veut l’appliquer à la lettre. Des dizaines, voire des centaines de milliers de migrants franchissent la frontière extérieure de l’espace Schengen, traversent plusieurs pays UE sûrs pour enfin déposer leur demande d’asile dans le pays de leur choix.
Le droit d’asile tel qu’il est pratiqué aujourd’hui par l’UE en général et l’Allemagne en particulier atteint le sommet de l’absurdité, mais la Suisse, conformément au traité en vigueur, n’a pas le droit d’agir de manière autonome pour protéger sa population. Les risques de ce comportement sont facilement prévisibles: charge énorme pesant sur les œuvres d’entraide sociale, absence d’emplois pour un flot de migrants sans aucune formation scolaire ou professionnelle, dangers et problèmes provoqués par les origines culturelles et religieuses d’un grand nombre de migrants actuels, impossibilité d’intégrer un nombre si important de migrants alors qu’on ignore de plus en plus souvent la culture d’origine de ces personnes.
L’an passé 37% des requérants d’asile dont la demande a été refusée ont tout simplement disparu dans la nature. Ils provenaient principalement de Gambie, du Nigéria, d’Erythrée, d’Algérie et du Maroc. Les autorités ont perdu la trace de ces individus. Plus les groupes d’immigrants sont grands, plus il est facile pour leurs compatriotes clandestins – dont fréquemment des criminels – de se cacher. Il est d’autant plus important que la Suisse retrouve son autodétermination et qu’elle puisse prendre de manière autonome des mesures protégeant sa population et ses valeurs.
Le gouvernement suisse doit à nouveau assumer ses responsabilités et répondre aux exigences de la démocratie directe qui régit notre Etat au lieu de reprendre constamment du droit étranger, de s’excuser à Bruxelles pour les décisions prises par le peuple suisse et de saboter l’application des résultats des votations populaires. Il suffit de jeter un regard aux alentours pour se rendre compte des conséquences fatales de la politique européenne. Et cette dérive continue. Il faut donc absolument que nous puissions à nouveau décider nous-mêmes du sort de notre pays.