Une fois de plus l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) fait la démonstration de son idéologie éloignée des intérêts réels des citoyennes et des citoyens.
Une fois de plus l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) fait la démonstration de son idéologie éloignée des intérêts réels des citoyennes et des citoyens. Par ses campagnes HIV excentriques et provocatrices, ses études douteuses sur l’alcool et les saucisses ou encore par ses projets de lois hostiles à la consommation de tabac, l’OFSP s’érige en moralisateur et éducateur du peuple. Parallèlement, ce service étatise et centralise sans gêne aucune la santé publique. Ces agissements minent la culture suisse de la responsabilité individuelle, coûtent des centaines de millions de francs aux contribuables et sont diamétralement opposés à notre conception libérale de l’Etat et de la démocratie. Bien que la plupart des autres partis politiques manifestent également via les médias leur énervement face à cette politique, l’UDC est seule au front lorsqu’il s’agit de stopper l’OFSP par des mesures concrètes (par exemple, par des coupes budgétaires, le blocage de l’effectif du personnel, la réduction des compétences de l’OFSP, le refus de nouvelles lois prônées par l’OFSP, etc.). Ce constat justifie bien l’énoncé du titre: qui stoppera avec nous l’OFSP?
Plusieurs mesures étatiques lancées par l’OFSP illustrent une idéologie hors du temps et éloignée des intérêts effectifs des citoyens :
L’idéologie de l’"ingénierie sociale"
Les bureaucrates, experts autoproclamés et autres ronds de cuir de l’OFSP cherchent par tous les moyens à pousser la société vers une vie prétendument bonne et saine. Un "homme bon et sain" est non seulement non-fumeur, antialcoolique ou végétarien, mais il est aussi ouvert à toutes les pratiques sexuelles, sportif et agit de manière écologique et durable. L’histoire nous donne des exemples pénibles des conséquences finales de ces idéologies consistant à éduquer les gens pour en faire des êtres uniformes. Par des campagnes publicitaires coûtant des millions et une foison de lois, on cherche à rééduquer les citoyennes et les citoyens pour en faire des "êtres humains bons" selon la définition de l’autorité.
Un Etat intervenant d’en haut dans la liberté et la responsabilité individuelle des citoyens est à l’opposé de l’idée démocratique: dans une démocratie, le peuple est souverain. C’est le citoyen qui forme l’Etat et non pas l’inverse. Les fonctionnaires n’ont pas la tâche de former les citoyens. Le mandat de l’administration est précisément d’administrer et non pas d’intervenir en acteur politique pour réformer la société. Dès que l’Etat intervient dans la vie des gens, on assiste inévitablement à des excès bureaucratiques et des mesures idéologiques unilatérales, par exemple et en l’occurrence sous le couvert de la protection de la santé. On appelle cela l’"ingénierie sociale", c’est-à-dire la mise en place d’un régime technocratique et expertocratique qui dirige toute la société et qui coûte cher en liberté individuelle et aussi en argent.
L’OFSP n’est pas gratuit
On peut en effet aussi diriger le développement de la société par des impôts qui, parallèlement, financent la bureaucratie. La hausse des dépenses de l’OFSP et, conséquence indirecte, l’augmentation des primes sont les conséquences de cette prise du pouvoir incontrôlée par des fonctionnaires. On ouvre ainsi les portes à l’emprise idéologique de l’Etat et aux revendications financières. Entre 2007 et 2013, l’effectif de l’OFSP a augmenté de 70 unités pour atteindre un total de 476 employés. Ce développement est justifié par des activités générales de prévention. Selon le plan financier de la Confédération, les dépenses croissent entre 2010 et 2014 de 431 millions de francs par an pour se fixer à 2,9 milliards. Et cela bien que la politique de la santé soit, dans notre organisation étatique, avant tout l’affaire des cantons. Mais dans les cantons aussi, les coûts de la santé augmentent constamment pour atteindre des sommets insoupçonnés jusqu’ici. Il y a longtemps qu’il aurait fallu stopper cette évolution.
Modèles centralistes
Un observateur attentif constate très vite que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est manifestement l’exemple dont s’inspire l’OFSP. L’OMS pratique elle aussi une idéologie moralisante qui fait intervenir l’Etat dans la société sous le prétexte d’aider les gens à mener une vie saine. Ces milieux cultivent l’idée absurde et totalement antilibérale que, par exemple, des interdictions publicitaires, des campagnes publiques ou des impôts permettent de régler des problèmes de société. A ce niveau également, on ne cesse d’outrepasser les compétences données. Des fonctionnaires et experts autoproclamés nationaux se servent d’organisations internationales pour faire passer dans leur pays des projets mal acceptés. Beaucoup de mesures ont ainsi pu être imposées sournoisement sous le couvert de l’OMS. Qui donc voudrait s’opposer à l’Organisation mondiale de la santé? Un exemple: après la fermeture du scandaleux centre d’éducation sexuelle à Lucerne qui, avec l’aide financière de l’OFSP, cherchait à imposer la sexualisation précoce des enfants dans les écoles enfantines et primaires, l’OMS a publié un nouveau document exigeant la sexualisation précoce des enfants. Ce document a été réalisé avec l’aide des mêmes experts qui ont déjà sévi à Lucerne.
L’Office fédéral de la provocation?
C’est à juste titre que l’on nomme parfois l’OFSP "office fédéral de la provocation". Il ne sera pas simple de mettre fin aux débordements intolérables de ce service. Le meilleur moyen serait de tailler massivement dans son budget et de réduire son effectif. De plus, il faudrait empêcher que l’OFSP soit impliqué dans certains projets de loi. Voilà la seule manière de couper court à ces tentatives d’endoctrinement.
L’UDC est la seule force politique de ce pays qui combat concrètement les agissements de l’OFSP. Mais quand les organisations économiques, les associations et les autres partis aideront-ils l’UDC dans cette action de salut public? Ou, en d’autres termes: qui stoppera avec nous l’OFSP?